Analyse Il n'y a qu'un leader à Anderlecht
Photo: © photonews
Il est un mystère pour tout le monde: la presse, ses joueurs, même sa direction ne comprend pas toujours René Weiler. Depuis sa présentation, il en a fait voir de toutes les couleurs dans le club le plus titré de Belgique. Mais le chef, c'est le chef et il n'y en a qu'un...
Le 'feuilleton Kums' n'est venu que rappeler la personnalité du mystérieux René Weiler. Et ça fait maintenant plus d'un an que ça dure. L'entraîneur suisse n'hésite pas à se confronter à ses joueurs pour leur faire adopter sa manière de jouer.
Au tour de Kums
Weiler n'aime pas les joueurs qui ont une grosse personnalité. Kara Mbodj en avait fait les frais mais il est maintenant devenu un lieutnant du Suisse plus qu'un rebel. Sven Kums aime dire ce qu'il pense même si ça va a l'encontre des idées du coach. Hein Vanhaezebrouck l'impliquait même dans les discussions tactiques.
Kums est un leader sur le terrain grâce à ses qualités. Mais c'est là où le bât blesse à Anderlecht. L'ancien Gantois ne peut pas montrer ses qualités ce qui le frustre. Dès lors, il ne peut plus diriger le jeu. Weiler veut garder la main-mise sur le système, ce qui laisse peu de place à l'interpretation.
Pas de place pour les rebels
Les joueurs doivent suivre, c'est le coach qui dirige. La saison dernière, plusieurs voix s'élevaient pour faire de Tielemans le capitaine mais Weiler en a décidé autrement: Hanni a pris le brassard. "Il doit y avoir plusieurs capitaine sur le terrain" avait-il alors déclaré. Le technicien suisse à ses partisans. Il ne dira jamais un mot de travers sur Chipciu, Appiah et Kara.
De Maio et Okaka ont tenté la confrontation et on sait comment ça s'est terminé. Ce n'est pas dans la nature de Kums de partir au clash mais à l'intérieur, ça doit bouillir...
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