Januzaj, loin des cieux, loin du coeur

Il y a 3 ans, tout le monde s’arrachait Adnan Januzaj. Aujourd’hui, plus personne n’en veut. En quelques années, l’enfant prodige de United est devenu un paria du théâtre des rêves. Une descente aux enfers qui l’éloigne du paradis.

Mais pour retrouver les cieux, le Diable doit se trouver un nouveau port d’attache, Manchester désirant s’en séparer et le joueur lui-même ne se voyant pas continuer là-bas. Problème, après deux saisons noires, personne ne semble s’y intéresser.

Un retour en Belgique ?

Januzaj doit se relancer, retrouver la confiance, aligner les matchs, engranger les minutes. Les clubs du top anglais, il faut oublier. Ceux du subtop, aussi. Et même deux du bas du classement en Angleterre, visiblement.

La solution risque bien de passer par une escapade loin de la perfide Albion. Et pourquoi pas en Belgique ? Des clubs comme Anderlecht, Bruges ou Gand voire même Genk, européens, seraient des destinations parfaites pour l’ailier.

Mais un problème se pose : Manchester United désire vendre son joueur. Et même si ces deux dernières saisons étaient compliquées, Januzaj ne partira pas gratuitement. Il y a certes toujours moyen de s’arranger en négociant par exemple une grosse prime à la revente.

La France ?

Les moyens des clubs belges étant assez limité, la Ligue 1 pourrait être une bonne destination pour le jeune Adnan. Des équipes comme Lille, Marseille, Nice voire même Lyon ou Monaco seraient des jolis points de chute.

Au final, peu importe la destination choisie, les cartes restent bien dans les mains du joueur, ou plutôt dans sa tête. Adnan Januzaj doit se faire violence pour se dépasser et aller plus loin que son seul talent. Sans ça, il y a fort à parier qu’on le retrouvera à écumer d’obscurs clubs chaque année en quête de rédemption.