L'Union Belge apporte de nouveau son soutien au projet du stade national

"La construction de l'Eurostadium est indispensable pour permettre au football belge de se développer de manière structurelle et durable", réaffirme jeudi dans un communiqué le président de l'Union belge de football, François De Keersmaecker. Quelques heures plus tôt, la députation du Brabant flamand avait posé un nouvel obstacle sur la route du futur stade national en rejetant la demande de permis environnemental introduite par le développeur du projet, Ghelamco.

Le communiqué intervient non seulement après l'annonce de la députation du Brabant flamand, mais aussi au lendemain d'un article de Het Laatste Nieuws basé sur un courrier adressé par Ghelamco à l'Union belge. L'entreprise y déplorait le manque de soutien public de l'instance footballistique.

Dans un communiqué conjoint avec le comité Euro 2020 Brussels, le président de l'URBSFA réaffirme donc le soutien "à 100%" de la fédération au "projet de construction" du stade national.

"L'Euro 2020 est une occasion unique pour la fédération belge et les supporters des Diables Rouges, c'est pourquoi la construction d'un nouveau stade s'avère indispensable", détaille-t-il.

De Keersmaecker s'inquiète également de ne plus disposer "d'un lieu suffisamment vaste pour pouvoir accueillir les Diables Rouges" en cas de destruction du stade Roi Baudouin. Il reconnaît néanmoins qu'"en fonction des adversaires des Diables Rouges, nous pourrons toujours, comme nous le faisons actuellement, opter pour d'autres stades qui répondent aux normes".

Ghelamco a fait appel des décisions respectives du Brabant flamand de lui refuser un permis environnemental et de la commune de Grimbergen de rejeter sa demande de permis de bâtir.