Réaction René Weiler: "Je n'ai jamais compris les critiques"
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S'il y a bien un artisan de ce 34ème titre anderlechtois, c'est René Weiler. Inconnu de tout le monde il y a 10 mois, le Suisse a encaissé les coups, en a rendu, mais au final il a mis tout le monde K.O.
Depuis son arrivé au Parc Astrid, René Weiler a suscité les interrogations. Comment un coach inconnu venu tout droit de la division 2 allemande pourrait rendre le titre au Sporting d'Anderlecht? Au final, c'est mission accomplie, mais cela n'a pas été de tout repos. Le Suisse a d'abord fait le ménage, a gardé ceux qui voulaient marcher avec lui.
Ensuite, il y a eu les critiques sur le jeu, pas à la hauteur des espérances des suiveurs du club. Il a eu aussi quelques maladresses médiatiques (L'histoire du club ne fait pas gagner des titres) et enfin quelques bras de fer remportés avec sa direction (sur le cas Davy Roef par exemple). Contre vents et marées, Weiler est allé au bout de ses idées, mais surtout au bout des envies de sa direction: un 34ème titre mérité.
Nous avions besoin de temps
"Je n'ai jamais compris les critiques", noous confie René Weiler après la rencontre. "Nous avions besoin de temps, il fallait tout reconstruire. En plus, il y a eu des autres problèmes dont je ne parlerai pas en public". Au final, avec ce titre et un quart de finale de l'Europa League et cette élimination honorable contre Manchester United, la saison est réussie.
Les Anderlechtois se paient même le luxe de terminer avec 7 points d'avance à une journée de la fin. "Mais nous sommes champions, c'est le plus important, l'avance sur les autres ce n'est pas important. C'est le titre de tout un club". Mais la saison prochaine, tout un club voudra du spectacle lors des matches. Mais cela, c'est une autre histoire.
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