Marcq et les penaltys, épisode 2: "Si ça se siffle? Oui et non..."

Charleroi aura mené au score une dizaine de minutes en infériorité numérique, jusqu'à une faute de main de Damien Marcq, pourtant loin d'être mis sous pression. Un rebond sur la cuisse du Français, une balle qui touche le bras: le verdict de l'arbitre est logique, mais Marcq n'en reste pas moins frustré. "Si ça se siffle? Oui et non", estime-t-il après la rencontre. "Disons surtout que soit on en siffle aucun, soit on les siffle tous, c'est surtout ça qui m'embête", souligne Marcq, qui avait déjà provoqué un penalty à Ostende pour un tirage de maillot.

"J'ai vu des phases nettement plus flagrantes que ça où on ne donne pas penalty". Notamment la main d'un certain Claudemir, lors d'un certain match contre Bruges... "Je ne pense pas à une phase en particulier, c'est un ressenti général", assure Marcq. "Après, voilà, c'est sifflable, l'arbitre siffle, c'est comme ça. Mais je ne peux pas contrôler avec les mains dans le dos, non plus...".

"Je pense tout de même que, sur l'ensemble d'une saison, ça s'équilibre, mais quand ça se répète contre nous - et en l'occurrence contre moi... c'est frustrant", conclut-il. Reste que l'équipe n'a pas baissé les bras, comme souvent. "Si on avait baissé les bras, on aurait perdu ce match. Il y a eu une belle débauche d'énergie de la part de l'équipe en seconde période. Bien sûr, on n'a pas réussi à proposer beaucoup de football", reconnaît-il. "Voire même pas du tout, disons-le. La donne aurait peut-être été différente à onze contre onze, mais Charleroi serait peut-être sorti plus, on aurait peut-être encaissé plus... Reste que dans ces conditions, dans l'intensité, on a été plus que satisfaisants!".