Arnor Angeli: "Cela m'arrive de me demander dans quoi je me suis embarqué"

Jordy Davila-Nogales
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Arnor Angeli: "Cela m'arrive de me demander dans quoi je me suis embarqué"
Photo: © SC

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Actuellement, l'ancien joueur du Standard, Arnor Angeli évolue à Lebbeke en D3 Amateurs. Là-bas, les infrastructures et le niveau de jeu sont très différents de ce qu'il a connus à Liège.

Arnor Angeli a pu compter sur Patrick Dimbala ancien attaquant de La Gantoise ou encore Mouscron pour faciliter son intégration à Lebbeke. "Il y a deux ou trois autres joueurs qui ont connu le monde professionnel, donc mon intégration s’est bien passée. Si j’avais été seul, j’aurais pété une case" a-t-il déclaré à la DH.

Au début, ça n'a pas été simple pour l'ancien Rouche. "Lors des trois premiers mois, notre entraîneur ne voulait pas entendre un mot de français. J’ai immédiatement compris que mon temps de jeu n’allait pas être conséquent… alors que j’étais, avec Patrick, l’un des plus gros contrats du club. Le manager du club devenait fou, mais il ne pouvait pas changer d’entraîneur car les résultats n’étaient pas mauvais."

Angeli lors de son passage au Beerschot

Le niveau de jeu de D3 Amateurs a déçu Angeli. "Les passes ratées, c’est fatigant. Parfois, tu tentes un une-deux, mais tu ne vois jamais le ballon revenir dans tes pieds. Ou alors la balle n’arrête pas de passer au-dessus de ma tête pendant vingt minutes, car on ne fait que balancer des passes à cinquante mètres. Cela m’arrive de me demander dans quoi je me suis embarqué."

Les infrastructures et le manque de professionnalisme rappellent souvent à Angeli que la D3 est bien loin de la D1. "L’ambiance des stades me manque. À Lebbeke, on joue devant cinquante personnes, au grand maximum. Le plus gros manque se situe au niveau de la préparation d’un match. Chez les pros, tu rentres dans un stade, testes la pelouse et tu sens que quelque chose se prépare. C’est tout cela qui te fait comprendre que tu es un sportif de haut niveau. En D3 amateurs, j’ai joué sur des terrains où il n’y avait pas un seul brin d’herbe, où il était impossible de conduire tranquillement le ballon. J’ai aussi vu des vestiaires qui faisaient deux mètres sur trois, équipés d’une ou deux douches avec uniquement de l’eau froide…"

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