Julien Gorius sur le football chinois: "Il ne faut pas croire que les joueurs étrangers se baladent"

L'aventure de Julien Gorius en Chine ne fut pas très fructueuse. Au février 2016, il rejoint le club de ChangChun Yatai. Il dispute 12 matches mais la saison suivante, il est placé en équipe réserve et ne joue pas le moindre match lors de cette saison 2016-2017.

Désormais de retour en Belgique, il en a dit plus sur le football chinois. "La manière de comprendre le football des joueurs chinois est différente de la nôtre. Donc il faut continuellement s'adapter (...) Au début cela a été difficile d'apprendre les prénoms des joueurs. C'est tout bête mais ça a mis du temps. Il te faut plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant d'entrer définitivement dans cette équipe" a-t-il déclaré au micro de la RTBF.

Te frotter à Ramires, Hulk, Paulinho ou autres, c'est impossible en Belgique

Et selon lui, le niveau n'est pas si faible que ce que tout le monde dit. "Il ne faut pas croire que les joueurs étrangers se baladent. Quand tu es moins bien entouré, même si tu es plus fort, ça reste compliqué. Un joueur comme Lavezzi, par exemple, n'a pas encore marqué. C'est difficile d'évaluer le niveau, si c'est de la D1 ou de la D2. Il y a en tout cas des joueurs de classe mondiale. Te frotter à Ramires, Hulk, Paulinho ou autres, c'est impossible en Belgique. Mais à côté de ça, il y a des joueurs chinois d'un niveau inférieur. Le niveau augmente même s'il est, je trouve, encore éloigné des standards européens" a-t-il ajouté.

Enfin, il conclut en disant que le niveau est actuellement en pleine progression. "J'ai parlé avec quelques directeurs sportifs et mon passage en Chine est revenu dans les conversations. Ça a été une déception d'entendre ça parce que les gens n'ont même jamais mis leurs pieds là-bas. Il y a des joueurs de classe mondiale, le niveau progresse chaque année et croyez-moi, il est loin d'être mauvais. Jouer en Chine est mal perçu... c'est une erreur!" a-t-il conclu.