Les arbitres ont testé la vidéo

"On nous a présenté le fonctionnement du système, a confié Alexandre Boucaut à La DH à propos de l'utilisation de la vidéo pendant les matchs. Pour pouvoir être efficaces, il faudra bien connaître l’outil. Jusqu’ici, nous avions juste les superviseurs des tests qui venaient nous dire quelle phase aurait pu être sujette à review. Les derniers tests offline ont démontré que seulement 0,27 phase par match était à revoir. C’est assez positif."

"Il faudra empêcher le jeu de reprendre rapidement car une fois le ballon en jeu, on ne peut pas revenir sur la phase. Les joueurs et le public devront le comprendre. Cela pourrait engendrer de la frustration, place pour sa part Sébastien Delferière La décision finale nous revient toujours. Si le video referee a une hésitation, il peut nous demander d’aller voir la vidéo. S’il le faut, nous pouvons nous-même faire appel à l’écran via un geste clair."

"L’analyse de la personne derrière la télé doit durer maximum dix ou douze secondes, reprend Alexandre Boucaut. Si on commence à traîner et à débattre, cela risque d’engendrer de la frustration et de l’énervement. Le lundi, les analystes peuvent prendre le temps... nous pas ! La décision doit être claire et brève."