Jacobs: "Le Felice time ? Une arme"

"Ça devient même une arme vis-à-vis de l’adversaire, qui se pose des questions si c’est toujours 0-0 à la 80e, a confié Ariel Jacobs lors d'un long entretien accordé au journal L'Avenir en évoquant le fameux Felice Time. Si le coach adverse ajoute un défenseur, les joueurs se diront: “Tiens, il pense au Felice time”. S’il ne fait rien et que Charleroi marque, on lui dira: “Pourquoi ne rien faire alors que ça risquait de se produire? ” Je ne pense pas qu’Yves Vanderhaeghe en parlera à son groupe, mais c’est quelque chose qui vit. Les journalistes en parlent aux joueurs, qui y pensent sur le terrain."

D'après Jacobs, cela ne suffira cependant pas pour que les Zèbres obtiennent un ticket européen. "Je ne vois pas Charleroi européen à cause de la concurrence. En général, le premier match n’est pas décisif, mais ici, le perdant de Charleroi-Ostende aura beaucoup de mal. Pour Charleroi, à domicile, ce serait une fausse note de ne pas prendre trois points, surtout après une fin de parcours plus difficile en phase classique."