Broos redécouvre la célébrité

"Quand j’ai quitté le Cameroun quatre jours après la finale, je m’étais dit que cela allait être plus calme. C’était plus calme parce que là-bas, c’était vraiment la folie, a confié Hugo Broos à La Dh. Mais j’ai été sollicité presque tous les jours pour des interviews, des présentations. Cela n’a pas arrêté, j’ai dû faire le tri, autrement je n’aurais pas eu la tranquillité dont j’avais besoin à ce moment-là. C’est le revers de la médaille, mais je ne vais pas m’en plaindre. Je me suis plaint les années avant de remporter ce trophée.”

"Je savais qu’en arrivant en demi-finale, il y avait beaucoup d’intérêt, qu’on suivait de près nos prestations au Gabon. Mais je n’aurais jamais pu penser qu’il y allait avoir autant d’attention. C’est surtout le fait que je n’étais pas conscient de ce que j’avais fait. Tu es dans l’euphorie, tu es content après la finale."

"Mais ce n’est qu’après que tu commences à te rendre compte que c’est l’équivalent d’une victoire à l’Euro ! Il y a un an, en France, il y avait l’Euro. Moi, j’ai gagné cela en Afrique. Là, tu es conscient de l’exploit accompli. Il n’y a que la Coupe du monde plus haut."