Bruges, à bout de souffle

Le Club de Bruges joue la première place du classement avec le Sporting d'Anderlecht et a la main en cas de victoire. Michel Preud'homme doit se passer d'Izquierdo, de Diaby et de Van Rhijn. En face, les joueurs prêtés par Bruges aux Canaris ne peuvent pas affronter leurs anciennes couleurs.

Un Bruges bien pâle avant la pause

Les hommes de Michel Preud'homme tombent cependant sur un bloc qui ferment les espaces. Dans une défense à 5, les hommes de Leko défendent chaque centimètre carré et se créent même la première occasion par Janssens, dont la frappe file dans le petit filet de Butelle. Les joueurs de la Venis du Nord répliquent par Refaelov et Denswil, mais les deux joueurs manquent le cadre. Michel Preud'homme fait la tête, son équipe n'est pas inspirée.

Et à force de ne pas être dans le match, c'est Saint-Trond qui ouvre le score sur un coup franc de Peeters. De Petter, plus vif que tout le monde, ouvre le score de la tête, au grand désespoir de Butelle qui affirme que le ballon n'a pas franchi la ligne d ebut (0-1, 36'). La dernière frappe de Vanaken n'y changera rien, Bruges est mené à la mi-temps.

La deuxième période reprend avec un changement: Refaelov est remplacé par Wesley, Preud'homme passe donc à deux attaquants. Il y a du coup beaucoup plus de pression sur le but de Pirard et sur un corner stupidement concédé par ce dernier, Vanaken place sa tête et égalise (52', 1-1). Les Canaris sont dans les cordes et Claudemir vient planter le deuxième dans la foulée d'une belle tête rageuse (58', 2-1).

Michel Preud'homme, pas forcément à l'aise on le sent, fait entrer Benoît Poulain et passe en 3-5-2. Denswil manque le troisième but, Saint-Trond manque d'imagination et espère un but sur coup de pied arrêté, mais c'est sur un centre de la gauche que Gerkens vient égaliser dans les dernières minutes (2-2, 84').

Bruges perd donc deux points et la tête du championnat. La mini trêve fera du bien à tout le monde du côté de la Venise du Nord.