HVH: "On savait qu'on allait devoir soutenir Weiler"
Photo: © photonews
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Alors que le Sporting d'Anderlecht n'a jamais semblé aussi en forme depuis l'entame de la saison, le manager bruxellois Herman Van Holsbeeck revient sur la nomination et sur le soutien que lui et sa direction ont dû réitérer envers René Weiler...
"En invitant le Suisse à devenir l’entraîneur du Sporting, on savait qu’on allait devoir le soutenir, se souvient Van Holsbeeck dans les pages de La DH à propos de René Weiler. La raison est simple : quand un club vend 13 joueurs et en engage 9, qu’il modifie en profondeur son staff technique et qu’il nomme à sa tête un nouvel entraîneur en lui demandant d’instaurer ses idées, on savait qu’il était impossible, en trois mois, d’aligner une équipe performante. Et, en effet, c’est ce qu’il s’est produit, même si parfois on a pris les points attendus, mais sans que la manière soit brillante."
"C’est alors que la presse et les supporters se sont déchaînés contre nous et notre entraîneur. Mais nous n’avons pas cédé à cette pression extérieure car on a toujours eu confiance en Weiler, en sa méthode, en sa volonté de créer un groupe solidaire et motivé. Il fallait simplement lui laisser le temps de construire tout cela, ce qui n’est pas facile à accepter dans un club comme Anderlecht où les résultats et la manière sont prioritaires."
"C’est quelqu’un de réceptif. Il a donc déjà compris, que lui qui vient d’un pays où tout est structuré, droit, ici, il doit composer avec des mentalités qui sont différentes d’une région à l’autre. Comme c’est quelqu’un d’intelligent, il s’est vite adapté à la situation, même si, intérieurement, il a souffert des critiques, surtout qu’il avait du mal à les comprendre."
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