Mazzu, la bière et les chansons paillardes

Felice Mazzu qui chante avec le kop carolo à l'issue d'une victoire, c'est une image déjà vue et qui risque de se reproduire dans les prochaines semaines. "Je le fais à Charleroi, parce que je le sens comme ça. Les gens, dans les tribunes du Mambour, ce sont les miens. Je suis comme eux. Je ne renierai jamais mes origines", a confié l'entraîneur des Zèbres dans un entretien accordé au journal L'Avenir

"Alors oui, je peux me permettre ce genre de petit bonheur à Charleroi, parce que cela me correspond, et correspond au public. Mais je sais aussi que la vraie intelligence d’un homme, ce n’est pas le nombre de diplômes d’entraîneur ou d’ingénieur qu’il possède. Ce n’est pas le nombre de livres qu’il a lu, ou la culture qu’il étale. La vraie intelligence, c’est de pouvoir s’adapter dans un nouveau milieu."

"Si demain, j’arrive dans un club où l’entraîneur doit toujours porter une chemise blanche et un costume-cravate et où il ne peut pas courir sur le terrain parce que cela va salir ses chaussures, eh bien, je porterai une chemise blanche, un costume-cravate et à la fin d’un match, je serrerai la main de l’arbitre avant de m’engouffrer illico dans le tunnel vers les vestiaires. Il faut respecter les codes de l’endroit où l’on est. Mais cela ne m’empêchera pas de boire une bière avec des amis et de chanter des chansons paillardes avec eux quand l’envie m’en prend !"