Le problème du Standard est dans la tête : "Le stress nous paralyse"

"C'est un moment très difficile", réagissait Jankovic après le match. On s'écroule sous le stress et la pression. Nous n'avons pas su débloquer le match lors du premier quart d'heure malgré quelques occasions. Puis on commence à douter et à reculer après avoir subi un premier contre. Ce qui nous prouve que nous sommes toujours fragiles mentalement."

En seconde période, les Rouches ont été incapables d'attaquer. "Nous avons perdu notre football, c'était très mauvais. Nous n'avons rien montré, sauf que nous ne méritons pas le Top 6. On ne peut se permettre de rêver après ce match. Nous avions six finales et on s'écroule dès la première."

Logique d'être sifflés

Pour le coach serbe, l'explication se trouve dans le manque de confiance. "La physionomie du match ne nous a pas aidé, mais le stress, la peur de mal faire nous paralyse. Être mené est de plus en plus dur à digérer en se rapprochant de la fin de la phase classique. On doit réagir à Beveren en pensant à gagner, pas au Top 6."

Une bonne partie du public a quitté le stade avant la fin du match. "Qu'il nous siffle, c'est logique. Il veut voir une équipe conquérante mais il a un Standard qui doute."