Bico en a encore gros sur la patate: "Le règlement de la fédération a été changé, c'est ce qu'on appelle l'arrêt White Star"

Dans un long entretien à la DH, John Bico est revenu sur l'épisode du problème de licence qui a empêché son White Star d'accéder à la D1. "(...) On nous a empêchés d’aller en D1. Mais qu’est ce que ça va changer à ma carrière ? Ce sont plutôt les conséquences : Bruxelles et Molenbeek ont été injustement privés d’un club en D1 qui aurait servi à l’image des deux entités. Cela aurait servi à redorer l’image de Molenbeek, aux commerçants, à la jeunesse" a-t-il lancé.

Il poursuit. "Qui est victime dans tout cela ? Pas le White Star ou Bico mais les gens d’ici qui n’ont pas de club en D1 juste parce que des gens pensent que le football leur appartient. Tout le monde est victime de cela."

Ceux qui dirigent la fédération et la Ligue sont d’un cynisme sans nom

Bico tape encore sur les gens de la fédération. "Vous savez, ceux qui dirigent la fédération et la Ligue sont d’un cynisme sans nom. Le règlement de la fédération a été changé, c’est ce qu’on appelle l’arrêt White Star : celui qui est champion n’est plus celui qui a terminé 1er mais celui qui obtient la licence pour monter à l’échelon supérieur. Si vous êtes sixièmes à 40 points du premier mais que les 5 devant vous n’ont pas la licence, vous êtes déclarés champions" lâche-t-il avant de poursuivre.

"On s’en fout du terrain. Ce n’est pas ce qui compte. C’est d’une aberration. C’est comme demander à un club de D2 d’avoir un stade de 8000 places. C’est tellement con quand on sait que le seul club à faire plus de 1500 spectateurs, c’est l’Antwerp ou le Lierse grâce à ses résultats. On disait que le White Star n’avait pas de spectateurs mais allez à Eupen ou à Mouscron ou à Roulers. Toutes les réformes permettent de choisir qui monte ou pas. Si demain l’UEFA disait à Anderlecht ou à Gand, vous ne faites pas la Ligue des Champions parce qu’il faut un stade de 60.000 places, ce serait la même chose.”