Appiah: "Avec Weiler, soit tu marches avec lui, soit tu vas voir ailleurs"
Photo: © Photonews
Présent au stage hivernal des Mauves, Dennis Appiah a vécu plusieurs mois de galère après avoir masqué (involontairement) une blessure au tibia. Le défenseur français se livre sur ses premiers mois à Bruxelles.
Arrivé l'été dernier en provenance de Caen, Dennis Appiah est resté quatre mois sur la touche et semble enfin sur la voie du retour. "J’ai pris un coup lors du match à Prague en août", a-t-il confié à la DH. "J’ai eu mal, mais je pensais que ce n’était rien de grave. Un peu de ma faute, on n’a donc pas fait d’examen car je pensais vite rejouer".
On aurait pu mieux gérer cette blessure
Une blessure finalement bien plus grave que prévue. "Une semaine plus tard, je souffrais toujours et des radios ont révélé une fissure dans le péroné. Normalement, j’en avais pour six semaines mais cela ne guérissait pas bien. Après avoir demandé plusieurs avis, j’ai accepté l’opération. J’ai une plaque de métal au niveau du péroné, mais cela ne me gêne pas. On aurait pu mieux gérer cette blessure, mais c’est toujours facile à dire après coup".
Mais tout ceci semble être de l'histoire ancienne pour le défenseur des Mauves. "Franchement, je suis surpris de mon niveau. Je pensais être à la rue pendant ce stage, mais tout se passe bien. J’étais déjà l’un des meilleurs lors des tests physiques avant de partir. Il faut dire que j’ai beaucoup bossé pendant ma rééducation".
Andy Najar est très fort
"Je sais que vous le trouvez sévère, mais je trouve Weiler tout simplement juste. Il a une ligne de conduite et s’y tient. Soit tu marches avec lui, soit tu vas voir ailleurs", a-t-il ajouté avant d'aborder sa rivalité avec Najar. "Andy est très fort, mais on peut aussi jouer tous les deux en même temps. À l’entraînement, le coach nous essaie à gauche aussi. Je ne sais pas comment ça se passe pour Andy mais moi, cela ne me pose aucun souci."
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