Gorius: "Pour les Asiatiques, les étrangers sont meilleurs que les locaux"
Photo: © photonews
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Si cela avait échappé à certains observateurs de la Jupiler Pro League, Julien Gorius n'est plus au Racing Genk depuis quelque temps déjà. L'ancien médian du Brussels a en effet été jouer quelques mois en Chine du côté du Changcun Yutai FC. Il s'explique sur le fonctionnement du foot chinois...
“J’ai signé en février, confie Gorius à La DH en parlant de son transfert en Chine. C’est difficile. Pour bien faire en Chine, il faut s’inscrire un peu plus dans la durée parce que l’acclimatation prend énormément de temps. C’est pourquoi, quand tu signes comme moi en ratant toute la préparation avec l’équipe qui avait commencé en janvier, alors que je suis arrivé fin février et que le championnat a commencé début mars, cela s’est révélé difficile."
"J’ai fait une semaine d’entraînement et je jouais déjà. Si tu fais toute la préparation, à la limite, peut-être que tu commences à t’acclimater. Le fait d’arriver dans la dernière ligne droite du mercato a été difficile, il faut s’adapter à tout. C’est un changement radical. C’est pour cela que c’est vraiment difficile pour les joueurs comme moi qui ne signent qu’un an de tirer un bilan."
"(Les étrangers, Ndlr) sont censés être les joueurs qui font gagner les matches. C’est pour cela qu’en Chine, sur les quatre par équipe, généralement, on prend un défenseur central et trois offensifs. Ils sont censés faire la différence. Pour les Asiatiques, ils sont meilleurs que les locaux. Cela se passe bien si tu joues bien. Mais si tu ne fais pas la différence, même si tu as trois ou quatre ans de contrat, ils ne vont pas faire de sentiment…”
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