"Quand on a égalisé, je me suis dit que cette année, c'était pour nous"

"Ca fait 115 ans qu'on attend cette Coupe, on peut bien attendre un an de plus", déclare d'emblée Mehdi Bayat à la presse. L'homme fort du Sporting restait toutefois lucide dans la défaite. "Genk mérite totalement cette qualification. Nous avons eu vingt bonnes minutes, avant les prolongations... Mais voilà, sur les 120 minutes, il n'y a rien à dire", estime-t-il.

"Je vais vous avouer une chose: quand Genk a manqué le 0-2 et que Willems a égalisé, de la tribune je me suis dit: ça y est, cette fois, c'est sûr, c'est pour nous cette année", confesse Mehdi Bayat. "Force est de constater que ce n'est pas le cas. C'est un coup sur la cafetière, mais ça fait partie du foot. Ca va permettre de se reconcentrer sur le championnat, il va falloir trouver les bons mots et être dans les play-offs".

Un seul front restant, c'est peut-être ce qu'il fallait à Charleroi qui tire la langue. "Peut-être, oui. Peut-être que jouer sur deux fronts était un peu compliqué", reconnaît Bayat. "Mais Genk a prouvé aujourd'hui qu'il y avait une raison pour que les clubs étrangers s'intéressent à leurs joueurs". La trêve dans trois semaines arrivera quant à elle au meilleur moment. "Mais il y a trois matchs avant cette trêve", souligne-t-il. "Et j'ai déjà dit aux joueurs qu'ils ne pourraient se reposer qu'au soir du 26 décembre. On a Mouscron samedi, puis Malines, puis à nouveau Anderlecht... On doit prendre des points pour terminer 2016 en play-offs 1", conclut Bayat.