Simons: "Quand j'allais au bal, je devançais moi-même l'heure du retour"

"Mon père, très strict, m’a inculqué que seul le travail permettait d’atteindre l’objectif qu’on s’était assigné. Il bannissait les demi-mesures. Il m’a aidé à me forger un caractère bien trempé", explique Timmy Simons au moment de revenir sur les raisons de son longévité en tant que footballeur professionnel.

"Est-ce à dire que j’ai vécu comme un ascète ? Non ! Je me suis amusé dans ma jeunesse. J’ai reçu tout ce dont j’avais besoin pour m’épanouir. Mais, quand j’allais au bal, je devançais moi-même l’heure du retour à la maison. Mon père ne devait pas venir me chercher : j’étais rentré en courant, avant qu’il sorte la voiture du garage."

Dimanche, Simons affrontera Anderlecht en fêtant ses 40 ans. Son dernier Topper ? "Certains argumentent que je devrais me retirer si nous étions à nouveau champions. Si je les suis, j’aurais pu tout aussi bien m’arrêter à la fin de la saison dernière. Dans ma tête, pour l’instant, j’ai encore envie de jouer. Au Club Bruges, pas ailleurs. Le seul facteur qui pourrait me faire arrêter est que le Club n’ait plus besoin de moi."