Voici pourquoi Standard-Mouscron ne sera sans doute pas rejoué

Dimanche soir, lors de la rencontre Standard-Mouscron, M. Joeri Van de Velde donnait une carte jaune (sa seconde) à Trezeguet alors qu'elle aurait dû être attribuée à Stojanovic. Le joueur étant exclu à tord, il est normal de s'interroger si les Mouscronnois ne vont-ils pas envisager de demander un replay de la rencontre.

Si tel est le cas, la plainte sera sans doute rejetée. En effet, voilà ce qui est écrit dans l'article 1438 du règlement de l'Union belge. "Ne sont pas considérées comme relatives à l’arbitrage (...), les réclamations portant sur une erreur commise par l'arbitre dans l'appréciation d'un fait au cours du match."

Robet Jeurissen, l'ancien patron de la commission centrale des arbitres a confirmé cette analyse à la DH. "C’est exact. Dans le cas contraire, toutes les cartes jaunes et rouges seraient susceptibles d’être contestées par les clubs et on n’en sortirait pas. Il faut donc considérer cela comme une erreur d’interprétation même si c’est vrai que, dans ce cas-ci, cela ne relève pas vraiment de l’interprétation."

"En conséquence, le résultat d'un match n'est jamais modifié en raison d'une erreur commise par l'arbitre dans l'appréciation d'un fait au cours du match, même si cette erreur est reconnue par l'arbitre après la reprise du jeu", peut-on lire dans l'article 1439.

Il faut donc trancher s'il s'agit d'une erreur d'arbitrage ou d'une erreur d'interprétation. Si la commission qui examine l'éventuelle plainte de Mouscron décide qu'il s'agit d'une erreur d'arbitrage, il y aurait des chances que le match soit rejoué.

Robert Jeurissen explique le fonctionnement : "Quand une plainte qui concerne l’arbitrage arrive à l’Union belge, elle est confiée dans un premier temps au Bureau d’arbitrage. Et s’il s’agit d’une erreur d’interprétation, comme c’est le cas pour les avertissements et les exclusions, le dossier est refermé"