Réaction René Weiler: "La pression est trop forte"
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Ce dimanche, le Sporting d'Anderlecht est passé à côté de son match. René Weiler était furieux de la prestation de son équipe et ne comprend pas pourquoi il y a autant de pression sur son équipe. "La tradition ne fait pas marquer des buts".
Le Sporting d'Anderlecht a dont perdu pour la deuxième année consécutive sur la pelouse de Waasland-Beveren. Cette troisième défaite en championnat des Mauves et Blancs a eu le don d'énerver René Weiler. "Quand on joue contre dix joueurs, et qu'on encaisse des buts de cette façon, on ne peut pas espérer gagner". Voilà, le ton est donné par le Suisse en conférence de presse d'après-match.
Il va ensuite mettre les choses au point, à propos de la prestation de ses joueurs: "La base du football, c'est de gagner les duels, de gagner les deuxièmes ballons. Je n'ai pas vu cela ce soir. La fatigue? Ce n'est pas une excuse pour cette fois. Je voudrais aussi dire qu'il y a trop de pression sur le club".
La pression est trop forte
Cette dernière phrase est inhabituelle dans le chef d'un entraîneur du Sporting d'Anderlecht. Lorsqu'on signe à l'ombre de Saint-Guidon, on signe avec un club au passé prestigieux, qui a gagné des Coupes d'Europe, qui doit être champion toutes les années. Cela, René Weiler semble l'ignorer. "Le Sporting d'Anderlecht a un beau passé, c'est très bien, mais le prestige, l'histoire et la renommée d'un club, cela ne fait pas marquer des buts. Il faut admettre qu'Anderlecht n'est pas encore une grande équipe. On doit encore progresser".
Il va ensuite prononcer ces mots: "La pression est trop forte". Des mots bien lours dans la bouche d'un T1 d'Anderlecht, car René Weiler doit bien se rendre compte que celle-ci va s'accentuer dans les prochains moins, jusqu'à atteindre son apogée lors des playoffs 1. Et cela pourrait encore être pire si le Sporting ne redresse pas la barre au plus vite. Le problème? Il va maintenant falloir affronter Mayence, Ostende et Zulte Waregem.
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