Ezekiel : "On ne peut pas comparer Sclessin avec le Parc Astrid"
Photo: © Photonews
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Aujourd'hui à Doha, dans l'attente de rebondir dans un nouveau club, Imoh Ezekiel a disputé plusieurs clasicos sous les couleurs du Standard puis sous celles d'Anderlecht.
L'attaquant nigérian de 22 ans attend patiemment son heure dans son club d'Al-Arabi avant d'espérer revenir en Europe. L'occasion pour lui de se souvenir des duels entre le Standard et Anderlecht, deux clubs pour lesquels il a évolué. "Jouer un Clasico,c’est spécial. C’était le genre de match que j’adorais. C’est le match de l’année", a expliqué Ezekiel à la Dernière Heure.
Le Nigérian vibrait à chacune de ces oppositions. "Quand je suis arrivé en Belgique, je ne connaissais pas le Clasico belge. Après l’avoir joué, je me réjouissais que le prochain arrive. Il y a plus de passion à Liège qu'à Anderlecht autour de ce match. Tu sens, dès les premières minutes de l’échauffement, que ce sera particulier, que ce n’est pas qu’un match. Cela te pousse à te surpasser. Moi, j’étais transcendé".
L'atmosphère est plus froide à Anderlecht
Ezekiel a porté les couleurs du Standard pendant plus de 100 rencontres, et celles d'Anderlecht lors d'une trentaine de matchs, suffisant pour juger les deux clans. "On ne peut pas comparer Anderlecht avec Sclessin. Quand tu es sur le terrain, tu sens les vibrations. Si tu dors, tu te réveilles immédiatement. C’est de ça dont tous les joueurs ont besoin."
"L’apport des fans, cela donne un coup de boost, cela te donne plus de pouvoirs. À Anderlecht, le soutien n’est pas le même. Les supporters soutiennent l’équipe mais l’atmosphère est plus froide. Ils poussent surtout dans les gros matches."
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