"Avec Weiler, les joueurs les plus importants ne peuvent pas se permettre le moindre écart"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Igor Nganga, actuel défenseur du FC Wil en Division 2 suisse, a fréquenté durant de nombreuses années l'entraîneur du Sporting d'Anderlecht, René Weiler. Agé aujourd'hui de 29 ans, il explique la 'manière Weiler'.
"Avec lui, il n'y a pas de nom ni de statut", explique Igor Nganga à Sportfootmag. J'ai pu m'en apercevoir à mes dépens à Aarau. Un jour, je suis rentré trop tard de vacances et j'ai été sévèrement puni. J'étais capitaine de l'équipe mais même les joueurs les plus importants ne pouvaient pas se permettre le moindre écart".
il ne voulait pas faire de nous des robots, nous avions droit à l'erreur. Le plus important, c'était notre réaction. Mais dans l'absolu, c'est vrai, Weiler est très entêté. Lorsqu'il a une idée en tête, le faire changer d'avis, c'est mission impossible", ajoute le défenseur de 29 ans.
Si tu étais si bon, Bâle t'aurait gardé
Igor Nganga compare les événements connus par certains anderlechtois (Okaka, Kara, etc.) avec Stephan Andrist, passé de Bâle à Aarau, club entraîné par Weiler. "Ce joueur se prenait pour Dieu le Père. Dès son premier entraînement, il a énervé Weiler (...) A la moitié de la séance, Weiler en a eu marre et il nous a rassemblés dans le rond central".
"Tout le monde a été autorisé à s'asseoir, sauf Andrist. Le discours de Weiler fut très dur: 'Ici, tu n'es pas à Bâle. Ici, il n'y a pas de star. Si tu étais si bon, Bâle t'aurait gardé. Alors maintenant, tu as le choix: ou tu fais ce que je demande, où tu retournes d'où tu viens'. Ça a pris quelques semaines mais le joueur en question a fini par se plier aux règles".
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot