Deux mois avec Weiler, deux mois de galère
Photo: © photonews
Ce week-end, cela fera deux mois que le Suisse René Weiler a pris la tête du Sporting d'Anderlecht. Une prise de fonction pour le moins remarquée. Sa forte personnalité et son intransigeante discipline a déjà fait pas mal de ravages à Neerpede. Retour sur ces deux mois tumultueux.
20 juin
René Weiler est intronisé en tant que nouvel entraîneur d'Anderlecht. Peu connu des médias, le Suisse reçoit la lourde tâche de reconstruire l'ensemble du noyau anderlechtois. Un rôle qu'il prend directement très à coeur...
30 juin
Après la deuxième rencontre de préparation sur la pelouse d'Oudenaarde, Weiler tire déjà sur la sonnette d'alarme: il a besoin de renforts. Van Holsbeeck en est conscient et se lance dans son recrutement estival.
4 juillet
Premier accroc de la période Weiler. L'entraîneur bruxellois fait comprendre à son groupe que personne n'est indispensable au sein du vestiaire mauve. Kara Mbodji est la première victime du discours du Suisse. Le défenseur sénégalais va au clash avec son coach et se voit évincé du groupe. Il le réintégrera plus tard, mais la relation entre les deux hommes semble d'ores et déjà affectée.
12 juillet
Weiler divulgue la liste des joueurs convoqués pour participer au stage de préparation en Autriche. A la surprise générale, pas de trace de Lukebakio, Kawaya ou encore Leya Iseka. L'ancien entraîneur de Nuremberg veut des joueurs 100% fit et concentrés sur Anderlecht. Une des raisons aussi pour laquelle Kara est laissé à Bruxelles (occupé à négocier un transfert vers Swansea).
14 juillet
Après Kara, c'est au tour de Dennis Praet d'être en désaccord avec son entraîneur. Le jeune anderlechtois s'est montré mécontent des critiques de Weiler et a quitté précipitamment la pelouse lors d'un entraînement. On apprendra plus tard que Praet aurait été touché par une 'blessure'...
25 juillet
Stefano Okaka n'est pas en reste. Loin d'être concentré sur son sujet, l'Italien est tourmenté par un transfert juteux en direction de la Chine. Après une altercation entre les deux hommes lors d'un entraînement à Bruxelles, l'attaquant mauve refuse de s'excuser. Jusqu'à aujourd'hui, aucune solution n'a encore été trouvée pour régler ce problème d'un amateurisme effrayant... Il est relégué dans le noyau B.
26 juillet
Weiler nomme Steven Defour comme capitaine d'Anderlecht. Un choix qui fait réagir certains supporters mécontents au vu du passé liégeois du joueur. Dubitatif, Weiler déclare n'avoir jamais connu telle situation.
3 août
Premier échec de Weiler. Après un bon match nul 2-2 obtenu en terres russes, les Mauves retombent les pieds sur terre en s'inclinant à domicile face à Rostov. Une défaite insipide sans aucun fond de jeu. Les inquiétudes resurgissent au Parc Astrid et Anderlecht est éliminé de la Ligue des Champions.
6 août
René Weiler décide d'évoquer la 'blessure' de Praet. L'entraîneur admet ne pas vouloir convoquer le milieu offensif belge en raison de son manque d'implication dans le club. Trop occupé à tenter de régler un transfert, Praet ne fait pas partie des plans du Suisse. Une semaine plus tard, le produit anderlechtois fait son apparition face à Saint-Trond (0-0).
12 août
Mécontent du jeu produit par ses joueurs, Weiler prend une décision drastique et descend Fabrice N'Sakala après moins de trente minutes de jeu sur la pelouse de Saint-Trond.
15 août
Weiler perd sa nouvelle recrue Sébastien De Maio, qui venait de signer au Sporting pour un montant avoisinant les 3 millions d'euros. Le fort tempérament du Suisse semble une fois encore être la raison la plus probable du départ de De Maio. Et non pas le 'mal du pays' comme l'indique le club bruxellois... Le Franco-Italien quitte Anderlecht après seulement 50 jours de présence. Inouï.
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