Le Sporting a marqué deux fois et prend une option sur les barrages
Pour son premier match européen de la saison, le Sporting d'Anderlecht a mené par deux fois, mais a aussi encaissé deux buts évitables et encore sur des coups de pied arrêtés. Un match sérieux au Parc Astrid dans une semaine devrait qualifier la bande à Weiler pour les barrages.
Pour sa première à la tête du Sporting d'Anderlecht, René Weiler doit se passer de Badji, Najar, Deschacht, Obradovic, Kara et Okaka. Sylla joue en pointe, Acheampong est sur le banc. Steven Defour est lui le nouveau capitaine des Mauves et Blancs.
Un début en fanfare, avant la panique
Le Sporting d'Anderlecht commence la rencontre de la meilleure des façon. Sur le premier corner, Defour joue au sol et Tielemans laisse filer. Tout profit pour Sofiane Hanni qui ouvre le score du plat du pied (2', 0-1). Les hommes de Weiler sont lancés? Non, ils vont plutôt reculer et les russes vont revenir dans la rencontre, au point d'égaliser grâce à Ezzatolahi, qui suit un ballon pourtant bien arrêté par Roef, à la bone place sur un coup franc de Bukharov (16', 1-1).
Weiler reste pourtant calme, comme son équipe, et si les Russes sont surtout dangereux sur des coups de pied arrêtés, Hanni aura lui la balle du deuxième but au bout du pied mais il manque le cadre suite à une frappe de Tielemans repoussée par le gardien. Roef n'est pas en reste en sortant une tête de Navas.
Dès le retour des vestiaires, Youri Tielemans s'essaie par deux fois au tir, repoussé par Dzhanaev pour le premier, mais le gardien de Rostov ne pourra rien sur la suivante, enroulée, déposée dans ses petits filets (52', 1-2). Mais c'est encore une décision contestable de l'arbitre de la rencontre qui va remettre les Russes dans la rencontre. Un contact bien cherché par l'attaquant des locaux provoque un pénalty, transformé dans la foulée (60', 2-2).
Il ne se passe plus grand chose, à part une frappe de Saied sur la barre de Roef. Anderlecht revient donc avec un nul de Russie, en ayant marqué deux buts. Mais les regrets, après avoir mené deux fois, sont bel et bien là.