Ces joueurs qui se sont relancés chez nous

Quitter la Belgique, souvent jeune, n’est pas toujours un gage de succès. Dans le passé, nombreux sont les joueurs à être parti trop vite sans réellement s’imposer à l’étranger. Pour eux, la solution est venue avec un retour en Belgique.

Jelle Van Damme

Il n’a que 19 ans et 7 matchs de D1 quand il quitte le Beerschot pour l’Ajax d’Amsterdam. En 3 ans aux Pays-Bas, Van Damme ne s’impose pas et est alors vendu à Southampton. Nouvel échec. Les Saints l’envoient au Werder Breme en prêt mais, encore une fois, le grand Jelle échoue.

C’est là qu’Anderlecht arrive pour relancer le joueur. 4 ans, 2 titres de champion de Belgique et 1 Coupe de Belgique plus tard, Van Damme est une valeur sûre du championnat et décide de retenter l’aventure en Angleterre. A nouveau, ça ne marche pas et c’est alors le Standard qui offre une nouvelle bouée de sauvetage au défenseur. En 5 ans, Van Damme disputera plus de 200 matchs pour les Rouches, remportant au passage la Coupe de Belgique.

Mehdi Carcela

Pur produit du Standard de Liège, Mehdi Carcela commence sa carrière lors de la saison 2008-2009. Au fil des ans, il s’impose petit à petit au point d’éclater totalement lors de la saison 2010-2011. En fin de saison, Mavinga lui éclatera le nez et sa carrière.

Parti en Russie, à Anzhi, toucher un max de roubles, Carcela s’enlise, ne retrouvant pas le niveau qui était le sien. Au bout de deux saisons, l’international marocain revient donc à Liège. Dans un environnement qu’il connait, l’ailier retrouve au fil du temps son niveau. Au point de gagner un nouveau transfert, cette fois à Benfica.

Polo Mpoku

Formé au Standard, Polo quitte les bords de Meuse à 16 ans, en 2008, pour ceux de la Tamise et signe à Tottenham. L’ailier débute d’abord chez les jeunes avant d’être prêté à Leyton Orient où il réalise une belle saison 2010-2011.

Cependant, Tottenham ne compte pas sur lui. Histoire de ne pas se perdre, Mpoku privilégie un retour en Belgique et revient où tout a commencé : au Standard. Et c’est là, dans un chaudron de Sclessin qui l’adoptera rapidement, qu’il devient le joueur que l’on connait.

Jonathan Blondel

C’est en 2001 que le foot belge découvre Jonathan Blondel. A Mouscron, le médian découvre son métier et les clubs européens un pur talent. C’est Tottenham, en fin de saison, qui l’attire. Cependant, loin de chez lui, le jeune belge ne s’impose pas. 2 matchs en 2 ans pour les Spurs.

Bruges lui offre alors la possibilité de se relancer. Chez les Blauw en Zwart, Blondel deviendra rapidement un pilier de l’équipe, malgré les nombreuses blessures qui mineront sa carrière. En 2014, après 10 ans au Club, il a tiré sa révérence. Sur la pointe des pieds.

Anthony Vanden Borre

Enfant terrible du football belge, Anthony Vanden Borre était promis au plus radieux des avenirs. Plus talentueux que Kompany pour beaucoup, il était aussi, à l’inverse, plus fougueux et moins réfléchi que son comparse anderlechtois.

En 2007, à 20 ans mais avec déjà un paquet de matchs derrière lui, il part en Italie. Fiorentina, Genoa, … En 3 saisons, rien de bon à retenir. Il tente alors Portsmouth mais ca ne se passe pas super bien. Il reste ensuite 6 mois sans jouer malgré un transfert à Genk, la faute à une erreur administrative. Il restera là 1 an et ½, de quoi gagner son retour à Anderlecht.

La saison 2012-2013 est infecte pour l’arrière-latéral qui ne dispute qu’un match, la faute à des blessures. On pense le joueur terminé mais sa saison 2013-2014 est incroyable. AVB redevient celui des belles années au point d’être sélectionné pour la Coupe du Monde. Hélas, une vilaine blessure contre la Corée viendra tout gacher.