Le onze type de la deuxième journée de poules: enfin des Belges!
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Et déjà deux journées de poules passées dans cet Euro. Toujours autant de buts de dernière minute, toujours autant de supériorité technique espagnole et croate, mais enfin quelques Belges dans notre équipe-type!
Gardien de but
Robert Almer
Oui, son jeu au pied est assez mauvais. Mais Robert Almer a tout arrêté hier contre le Portugal et est peut-être le seul gardien à avoir été décisif dans cette deuxième journée de poules. Il a même eu de la chance sur le penalty de CR7. Et tout le monde sait qu'un peu de chance est la marque des grands gardiens.
Défenseurs
Jordi Alba
Facile d'être un arrière gauche offensif et de crever l'écran quand son équipe domine à ce point. Alba a délivré un assist et ainsi permis à Alvaro Morata d'inscrire un doublé et de lancer son Euro. Au niveau de ses prestations en club.
Michal Pazdan
Monsieur Propre. Le défenseur central polonais a été tout bonnement impassable face à l'Allemagne, coupant toutes les trajectoires (l'Allemagne n'a réussi presque aucune passe dans le rectangle adverse), gagnant tous ses duels et contribuant grandement au 0-0.
Jérôme Boateng
Ce Pologne-Allemagne aura été le plus beau match de l'Euro sur le plan défensif. Et Jérôme Boateng est pour la deuxième fois de suite dans notre onze-type - difficile de faire autrement vu les prestations hallucinantes du défenseur du Bayern. Peut-être le meilleur défenseur de cet Euro.
Thomas Meunier
De quand datait une prestation de ce niveau à l'arrière droit chez les Diables? Peut-être des grandes heures d'Anthony Vanden Borre. Un assist', un préassist' et l'admiration générale: Thomas n'a pas raté son premier grand rendez-vous en équipe nationale. Espérons juste que ça suffise pour l'installer dans le onze. Marc Wilmots est parfois surprenant.
Milieux de terrain
Axel Witsel
Le deuxième Diable de notre onze. Axel est enfin sorti de sa zone de confort pour nous offrir le meilleur de son football, ponctué par un but. Le dernier en compétition datait de l'ère Leekens. Avant que Wilmots n'en fasse sa sentinelle. Le bon temps, quoi...
Luka Modric
Only know you love him when you let him go. Toute la Croatie chantait Passenger après le match face à la Tchéquie. Les supporters croates sont des incompris: leurs fumigènes étaient pour protester contre la sortie du beau Modric. Dès que le Cruyff des Balkans et ses extèr' sont sortis, la Croatie a perdu pied. Inquiétant en vue du match contre l'Espagne, que le Madrilène manquera.
Andrès Iniesta
Dans le jargon "jeune cool fan de football", un café-crème est une passe délicieuse, un geste qui régale, une superbe inspiration. Don Andrès travaillait au Starbucks vendredi soir. Personne ne croyait vraiment à un triplé de l'Espagne avant la compétition... Iniesta commence à faire réfléchir les parieurs.
Attaquants
Ivan Perisic
L'ancien brugeois a fait vivre un calvaire à son défenseur tchèque. Ses combinaisons avec Modric et Rakitic font de la Croatie une des équipes frissons de ce tournoi.
Jamie Vardy
Les doublés, c'est bien. Mais Romelu Lukaku et Alvaro Morata devront s'incliner, subjectivement évidemment, devant le symbole de ce Vardy en pleine confiance montant au jeu pour sauver l'Angleterre dans un des matchs les plus intenses de cet Euro, sur et en dehors des terrains. God Save the Kane: le joueur de Tottenham risque fort d'être sur le banc pour le prochain match. Quoique, on disait la même chose de Sterling après son entame d'Euro...
Dimitri Payet
Moins hallucinant que contre la Roumanie, Dimitri Payet est toutefois resté le leader technique de l'équipe de France. Une France qui a mis le temps avant de monter dans les tours, et a fini par convaincre... quand le joueur de West Ham a pris les choses en main. Le même degré d'influence sur le jeu qu'un Modric ou un Iniesta pour leur équipe nationale. La présence de Pogba au milieu a l'air de le libérer, ce qui pourrait peser dans l'Euro du joueur de la Juve.
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