Road trip en France, jour 6: un Twix, Ndongala et la Bonne mère

Ho peuchère que le réveil fut délicat. Le bruit des filets de Thibaut Courtois claque encore dans ma tête, mais la vie et l'Euro continuent. Même si je ne peux vous cacher une autre grande déception: un Twix manqué.

En pleine nuit, quand la faim est là, il faut parfois la satisfaire. Je vois un Twix, derrière une vitrine. Dans quelques instants, il sera mien, hooo oui il sera mien. Sauf que le réceptionniste ne veut pas me le vendre...car c'est le dernier. S'il me le vend, il n'y en aura plus dans la vitrine. Ridicule, et après 20 minutes de discussions aussi longues qu'inutiles, je m'en vais dans mon lit, ruminer cette faim insatisfaite.

Le lendemain, nous nous décidons à aller manger dans un de ces fameux bouchons lyonnais. Nous en prenons un au hasard, ils ne servent plus ce que je désire manger. Nous changeons, et mauvaise pioche car ils vendent de la nourriture. Oui oui, mauvaise pioche car c'est absolument dégoûtant. Le patron, sosie obèse de Jean Reno, beugle sur ses employés, couvrant même la musique jouée par un sosie de Dieumerci Ndongala un peu plus loin.

Bref, quittons Lyon et ses mauvais souvenirs et direction Marseille. La Bonne Mère, illuminée, nous accueille et la soirée se termine par une bonne bière sur la terasse. Peuchère, j'espère que mon sommeil sera bien meilleur. Demain, le Velodrome m'attend, pour le deuxième match des Bleus dans ce tournoi.