Road trip en France, jour 5: trempé par la pluie, douché par les Italiens
Photo: © photonews
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Walfoot.be est sur les routes de France lors de cet Euro 2016. Suivez le périple de notre journaliste jour après jour et ce chaque matin. Jour 5, jour de la Belgique, jour de déception.
Ce sont des supporters belges qui me réveillent ce lundi matin. Pas de doute, c'est bien la Belgique qui s'est déplacée à Lyon. Le Rhône a d'ailleurs des allures de Meuse, le centre de la ville est envahi par les Belges mais aussi par une bonne drache bien de chez nous.
Trempé, caméra à la main, je passe la journée avec les supporters belges, juste à côté de la fan zone. En effet, nous les Belges on ne nous enferme pas dans une place, on fait la fête où on veut, et si cette fête doit se faire trois mètres plus loin, elle se fera trois mètres plus loin.
Il n'y a que des chants belges, les Italiens n'existent pas, ils sont là, une bonne vingtaine, prostrés, à se demander par Toutatis quel ciel leur tombe sur la tête. Toute cette marée rouge est bien déterminée à montrer à la Gaule que les Belges ne sont pas que les plus braves, mais aussi les plus fêtards. La conquête est en marche.
Au Stade des Lumières, Gigi a beau sortir ses yeux d'amoroso, il peut chanter l'hymne italien aussi fort qu'il veut, on chantera encore plus fort et il s'en retournera dans son camp montpelliérain la tête basse.
Mais son sourire, Gigi l'a gardé, et l'a certainement encore. 11 millions de belges étaient au top, mais 23 joueurs et un entraîneur ne se sont pas montrés à la hauteur. Alors cette marée, déçue, triste, a quitté le Stade des Lumières, sous la pluie, la tête basse et les drapeaux en berne. Direction Bordeaux, où tout le monde espère que notre équipe nationale, avec le temps, aura une meilleure saveur. Un peu comme le bon vin.
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