Edito Valdés, Marin, Maniatis, Djuricic : les clubs belges ne doivent plus se faire tromper par des noms

Jordan Horwood
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Valdés, Marin, Maniatis, Djuricic : les clubs belges ne doivent plus se faire tromper par des noms
Photo: © Photonews

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Trois mois après leurs arrivées, les Standardmen Victor Valdés et Ioannis Maniatis repartent déjà. Ces prêts auraient dû permettre au Standard de progresser sportivement mais leurs prestations n'ont pas séduit.

Il est tout à fait normal que le Standard ait sauté sur Victor Valdés quand l'occasion s'est présentée. Comme Venanzi l'a expliqué, il ne regrette d'ailleurs pas le passage de l'ex-gardien du Barça. Mais hormis un début parfait à Louvain, l'Espagnol n'a pas été utile au Standard. Pire, il s'est troué à plusieurs reprises.

Les plus sceptiques l'avaient prédit, ils ont eu raison pour le coup. Après pratiquement deux ans sans jouer, Valdés (34 ans), n'a pu prester à son meilleur niveau. Et pour le Standard, ce n'était pas le seul prêt décevant. Boschilia, qui avait également bien commencé, et Maniatis n'ont pas été un réel plus pour l'équipe.

Le point commun était le manque de rythme. Le jeune brésilien, pas encore totalement adapté à l'Europe, avait très peu joué à Monaco et le Grec avait clairement du rythme à reprendre. Des paris que l'on jugera plutôt manqués puisque le Standard a loupé les Play-Offs 1. La Coupe ne peut tout faire oublier.

Le Standard n'est pas le premier club belge à qui cela arrive. Anderlecht a connu des expériences semblables. Demy De Zeeuw, qui n'était plus que l'ombre du joueur qui a pris part à une demi-finale de Coupe du Monde, et Marko Marin ont été des flops. On a retenu la leçon du côté de la maison mauve mais le cas Djuricic fait débât.

Le médian offensif serbe a vite impressionné mais on a tout aussi rapidement déchanté. Le joueur de Benfica, où il ne s'est pas imposé, a dû mal à se montrer constant et Youri Tielemans en a profité pour lui prendre sa place de titulaire.

Nos clubs ont donc l'impression de faire une affaire en or mais le constat est clair : on ne se renforce pas, surtout en janvier, avec des joueurs qui ont besoin de plus de temps qu'on ne croit pour se remettre dans le bain. Et ce malgré leur talent indéniable et leur beau CV.

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