Roger Vanden Stock: "Pas de réaction contre Gand? Je les fusille, tous!"
Photo: © photonews
Aujourd'hui, les héros de la finale de la Coupe d'Europe 1976 étaient présents au Stade Constant Vanden Stock. Beaucoup n'ont pas compris ce qu'il s'était passé à Ostende. Cinq jours après la défaite, le président n'en décolère pas.
L'image de Roger Vanden Stock, le regard vide et perdu dans les tribunes d'Ostende, est passée sur toutes les chaînes du pays. "Que devais-je faire? Crier? Non. Mais à l'intérieur, je bouillonnais. Ce n'était pas Anderlecht, c'était honteux. J'étais scandalisé, à tous niveaux. J'espère que les critiques ont fait réfléchir les joueurs."
La comparaison avec mon père m'a fait mal
Vanden Stock a ensuite regardé avec nostalgie autour de lui et a vu des joueurs comme Robby Rensenbrink, Gille Van Binst et Swat Van der Elst. "Quelle réaction contre Gand s'il n'y a aucun changement? Je les fusille, tous!", a rigolé le président. "Mais nous devons relativiser. La semaine d'avant, c'était positif, comme les semaines précédentes. Rien n'est jamais assez bien à Anderlecht. A écouter certains, on devrait vendre tout le monde."
Et Vanden Stock s'est senti personnellement attaqué par d'anciens joueurs du club. "Surtout quand on dit que cela ne se serait pas passé avec mon père. Cette comparaison est douloureuse. Mais cela va encore arriver."
Roger Vanden Stock a cependant protégé son entraîneur. "C'était la faute des joueurs dans l'ensemble. La presse a assez attaqué le coach. Il fait de son mieux, c'est un véritable clubman. Je le soutiens dans les bons comme dans les mauvais moments. Quand il dit que tout le monde est contre Anderlecht? C'était dans le contexte de la conférence de presse. Je suis convaincu que la moitié de la Belgique est encore pour le Sporting.
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