Marc-Jean Ghyssels: "Je m'attends à être incendié"

"Quelle décision prendre quand le chef de corps anversois vous dit que 4.000 à 8.000 supporters de l’Antwerp sont annoncés dans votre commune ?", débute Marc-Jean Ghyssel à la DH. "Surtout qu’ils étaient présentés comme survoltés par la perspective de fêter la montée tant attendue depuis longtemps. Le risque de voir ma commune à feu et à sang existait".

Partout ce fut un refus

Compte tenu également que le matériel humain de la zone de police Midi ne recevait pas d’appui de son homologue anversoise, il n’était pas possible de prendre une autre décision que celle d’aller jouer le match ailleurs." Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une solution a été cherchée durant un long moment. "Nous avons sondé les solutions au Heysel, à Anderlecht à Molenbeek, à Tubize, à Saint-Trond et même à Charleroi, et partout, ce fut un refus."

La seule vraie victime de cette situation était l’Union

Mais finalement, les choses terminent plutôt bien pour le club unioniste. "En réfléchissant bien, la seule vraie victime de cette situation rocambolesque était l’Union elle-même, dont le stade répondait aux nombres pour accueillir de tels matches. Avec des mesures de sécurité renforcées, on est finalement parvenu à un accord qui satisfait toutes les parties.

Une décision qui ravi les nombreux supporters bruxellois et anversois, mais qui ne doit pas plaire aux riverains. "Effectivement, les riverains ne vont pas apprécier le périmètre de sécurité qui va les obliger à ne pas laisser leur véhicule devant chez eux. Je m’attends à être incendié."