Hasi est optimiste: "Nous serons champions devant Bruges et Gand"

Besnik Hasi s'est confié au micro de Sporza en donnant un petit bilan de la saison d'Anderlecht. "La pression que nous avions pendant la phase classique était justifiée. Faire 1/9 à Anderlecht ce n'est pas suffisant" commence-t-il. "Mais ce sont surtout les défaites contre Waasland-Beveren et Mouscron qui nous ont fait du mal."

Anderlecht devra retrouver le niveau qui était le sien lors des grands rendez-vous. "Après nous avons fait de gros match comme contre l'Olympiakos en Europa League ou le 3-3 contre le Standard où nous avons joué le couteau entre les dents. Les supporters nous avaient applaudis parce qu'ils savaient que nous avions tout donné" a-t-il ajouté.

Si je venais à quitter le club ou à être renvoyé, ce serait un moment très difficile

Le coach des Mauves a avoué ne jamais avoir pensé à un départ (forcé) d'Anderlecht. "A aucun moment je n'y ai pensé. Si la direction voulait me renvoyer elle l'aurait fait tôt ou tard. J'ai continué à faire mon travail normalement."

Avant de faire une petite déclaration au Sporting: "Vous savez, je suis émotionnellement lié à ce club. Anderlecht, c'est mon club, j'y suis depuis 14 ans et j'y ai tout connu. Si je venais à quitter le club ou à être renvoyé, ce serait un moment très difficile"

Une seule chose qui compte: le titre

Pour sauver sa tête, Besnik sait ce qu'il doit faire: "Il n'y a qu'une seule chose qui compte: le titre. Il n'y a pas d'autre option.Si nous ne sommes pas champions, je ne sais pas de quoi sera fait mon avenir, on en parlera après le championnat. J'ai encore un contrat mais ne pas être champion deux années d'affilée c'est difficile pour un entraîneur d'Anderlecht."

Avant de lancer, plein d'optimisme, : "Nous sommes face à un grand défi mais si nous sommes au top, nous sommes meilleurs que Bruges ou Gand. Nous serons champions devant ces deux équipes."

Pour cela, Besnik devra faire quelques réglages avant un premier gros test face à Genk dimanche.