Mickaël Antoine-Curier : "Le palmarès de l'Union m’a un peu choqué "

Arrivé en droite ligne de l'Ecosse et du club de Dunfermline, Mickaël Antoine-Curier (32 ans) a posé ses valises fin janvier du côté de l'Union Saint-Gilloise. Arrivé pour remplacer Cédric Fauré, l'international guadeloupéen va découvrir un nouveau championnat.

Quelles sont tes premières impressions sur la Belgique ?

Ca se passe bien. Le temps est comme en Ecosse. Le club m’a bien accueilli, les joueurs, les supporters, le staff.

Et sur le club ?

C’est un club, comme le coach l’a dit, qui est en construction. C’est un club où je me plais bien, j’ai déjà pu prendre mes marques avec les joueurs. Franchement, ils m’entourent bien, c’est un club très familial et c’est ce que je recherchais.

Un palmarès qui impressionne

Tu connaissais le club avant ton arrivée ?

Pas du tout. Je me suis juste renseigné sur l’histoire du club quand j’ai été entendu qu’ils étaient intéressés par mon profil. Le palmarès m’a un peu choqué parce que je ne pensais pas que c’était un aussi grand club et connu en Belgique.

Tu sens cette histoire quand tu es au club ?

On sent l’engouement, la pression, et, surtout, le monde qu’il y a derrière ce club.

Comment es-tu arrivé à l’Union ?

Ca s’est passé vite. Mon agent a été en contact avec le club et ils m’ont appelé pour voir si cela m’intéressait, si le projet pouvait me plaire. J’ai regardé, je me suis renseigné et j’ai dit oui. Maintenant, il fallait trouver un accord avec les deux parties, que je vienne ici. Ca n’a pas pris une semaine.

Je veux aider à la construction de l’Union pour l’année prochaine

Tu es arrivé sans aucun retard physique et tu as directement disputé 90 minutes contre Seraing. Quelles étaient tes sensations pour ton premier match en Belgique ?

C’est un peu le même style de jeu qu’en Ecosse. Après, on est tous déçu parce que c’était un match à ne pas perdre. Mais on y croit toujours et il n’y a aucun doute. Le groupe est très soudé et c’est à nous de faire le travail sur le terrain, de confirmer.

Des buts, des buts et encore des buts

Qu’est-ce que tu peux apporter à cette équipe et qu’est-ce qu’on t’a demandé d’apporter ?

Déjà, de marquer des buts. Pour tout attaquant, c’est important. Et surtout, aider à la construction de l’Union pour l’année prochaine.

On ne te connait pas beaucoup en Belgique. Peux-tu nous dire quelles sont tes qualités et tes défauts ?

Je sais garder le ballon, je suis bon de la tête, j’essaye d’aller vite (rire) mais surtout c’est de marquer et d’être dans la surface de réparation. Une fois que le ballon est là, c’est mon job. Mais sans les 10 joueurs derrière moi, je ne saurais pas y arriver. Donc on doit trouver une entente pour que je marque le plus de but possible.

Je cherchais une stabilité

Tu as un objectif en tête ?

J’en ai un, mais je le garde pour moi, c’est personnel. Puis, je pense que c’est mieux pour ne pas se mettre une pression supplémentaire car les gens ne retiennent que les stats.

Tu as signé pour 18 mois. Tu t’inscris clairement dans le long terme ici ?

Oui, vraiment ! Je cherchais une stabilité. Si je suis venu en Belgique, c’est pour être dans ce club qui se construit au fur et à mesure pour rallumer le feu qu’il y a à l’Union Saint-Gilloise.