In extremis, l'Olympic se joue de Waterloo

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In extremis, l'Olympic se joue de Waterloo
Photo: © SC

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Les dernières secondes s'égrènent, l'arbitre va siffler la fin d'un match crispant. Mokabila, entré en cours de match, arrache le ballon, s'infiltre entre deux défenseurs, pénètre en force dans le grand rectangle, tire à ras du sol. Le gardien, tout comme son équipe de Waterloo, est battu.

Ce match des extrêmes entre le leader et la lanterne rouge a vu un match acharné, physique sur une surface de jeu lourde et mal roulée. La logique a été respectée, entre une équipe locale en perte de vitesse remaniée par Balog pour faire tourner son effectif et un Waterloo courageux en diable qui n'avait absolument rien à perdre par le forfait général de Ath, le seul descendant du championnat.

Waterloo a été  battu car l'Olympic  parvient toujours à marquer des buts à chaque match, aucune "clean sheet" d'une défense adverse depuis deux ans. Incroyable retournement de situation quand Ribeiro bien lancé, à la 63e minute partait seul du centre du terrain pour glisser la balle entre les jambes de Moriconi déjà sauvé une fois par la latte sur un coup-franc.

Les dogues étaient menés 0-1 mais déjà deux minutes plus tard, Jetta égalisait sur coup-franc superbement donné. L' Olympic allait se créer plusieurs belles occasions par ce même Jetta en mal de finition depuis l'entame du match et par Atasever, les équipiers du capitaine Terwagne résistait méritoirement.

Quand survint ces fatidiques dernières secondes, tout s'écroula sauf la montagne humaine locale agglutinée sur le héros du jour Mokabila. Cruel, mais les Dogues ont encore frappé, juste à temps.

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