Une Belgique sans défense à l’Euro ?

La défense-type de Marc Wilmots tombe en pièces ces dernières semaines. Après la blessure de Vincent Kompany, c’est Jan Vertonghen qui se pète le genou. Les ligaments sont touchés et il y a de quoi s’inquiéter.

A Barcelone, Thomas Vermaelen n’est pas titulaire et doit se contenter d'un second rôle où il ne joue que quelques bouts de matches comme le week-end dernier face à Malaga (sorti à la mi-temps). Néanmoins, Alderweireld reste une valeur sûr et il s’est imposé en quelques mois comme le patron de la défense des Spurs.

Quelles alternatives ?

Imaginons le pire scénario, Kompany et Vertonghen ne sont pas prêts pour l’Euro, comment former la défense ? Replacer Toby dans l’axe avec Vermaelen, mais qui prendrait place sur les côtés ?

Thomas Meunier peut être une sérieuse solution à droite et au pire, on pourrait imaginer Cavanda. Mais à gauche il y a un sérieux problème. Jordan Lukaku ? Encore trop tendre. Deschacht ? Trop vieux.

L’alternative serait de placer Denayer ou Lombaerts aux côtés d’Alderweireld et mettre Vermaelen à gauche, même s’il n’est pas très à l’aise sur le côté. Ce qui nous donnerait une défense : Meunier – Alderweireld, Denayer/Lombaerts – Vermaelen. Bref pas très sexy.

Et si on ne s’inquiétait pas ?

Imaginons maintenant le meilleur scénario. Kompany et Vertonghen devraient être rétablis d’ici un mois ou deux. Les deux défenseurs reviennent à plein régime et réussissent un second tour de premier ordre en offrant une 2e et une 3e place à leurs équipes respectives.

En Espagne, Piqué se blesse ce week-end, ligaments croisés, saison finie, merci au revoir. Vermaelen s’impose dans la défense aux côtés de Mascherano et redevient le Verminator d’Arsenal. Le Barça devient la première équipe a gagner deux Ligues des Champions de suite.

Alderweireld continue son petit bonhomme de chemin à Tottenham et finit dans l’équipe type de Premier League aux côtés de Koscielny en défense. Marc Wilmots peut être rassuré, sa défense est en pleine bourre avant l’Euro avec un Kompany en pleine possession de ses moyens à l'issue d'une saison où il ne s’est pas trop épuisé.