Preud’homme a fait de son Bruges une machine de guerre

Le FC Bruges a vécu un début de championnat compliqué, en tout cas hors de ses bases. Fin septembre (le 27), l’équipe de Preud’homme empoche sa première victoire à l’extérieur contre Lokeren (0-1). Petit déclic.

Ensuite, Bruges continue sa série de victoires à domicile mais tombe deux fois à Gand et à Anderlecht. Depuis lors, les Blauw en Zwart ont enchaîné 5 victoires d’affilée et se placent en première place au classement.

Coaching gagnant

MPH a opté pour la rotation depuis le début d’exercice 2014-2015. Ce système porte enfin ses fruits. Etant donné que tous les joueurs ne jouent pas tous les matches, ils ont aujourd’hui une forme quasi optimale. Une tactique en vue des play-offs à la fin de saison ? Les Brugeois avaient craqué en PO1 la saison dernière et Preud’homme a sans doute décidé de changer son fusil d’épaule afin d'être à 100% en Play-off. 

Avec ce système de tournante, le tacticien liégeois se doit de motiver ses joueurs, particulièrement ceux qui ne jouent pas après avoir enchaîné une ou deux bonnes prestations. Désormais, pour Michel, c’est la fraîcheur de ses troupes qui compte.

De plus, le club de la Venise du Nord a connu de nombreuses blessures mais petit à petit, MPH retrouve l’entièreté de son effectif et peut effectuer sa rotation à bon escient.

Le retour en forme de Vossen

Depuis début novembre et un but face à Genk qui offre la victoire à Bruges, Jelle Vossen est imperturbable. L’attaquant brugeois a marqué dans tous les matches qui ont suivi. Face à Zulte (1) à Malines (2) et contre Charleroi (1). Soit 5 buts en 4 matches consécutifs, bref Vossen est en forme. Et il n'a même pas besoin d'être titulaire pour marquer puisque contre Malines, il est monté au jeu et a inscrit un doublé. Preuve que MPH arrive à motiver ses joueurs, même lorsqu'ils sont sur le banc. 

Mais il n’est pas le seul de retour en forme. Vazquez retrouve des couleurs après un petit passage à vide, tandis que Rafaelov revient de blessure. Avec un effectif au complet et un moral en flèche (vers le haut), Bruges est devenu une vraie machine de guerre.

Le Standard n’aura qu’à bien se tenir.