Roman Ferber ému et fier : "Un rêve de marquer sur la pelouse de François Sterchele"

Comme à son habitude, l'attaquant de 22 ans est sorti en avant-dernier du vestiaire carolorégien. "J'ai 48 notifications Facebook et 33 SMS à consulter", souriait Roman Ferber. "Et cela n'arrête pas. J'aurai de la lecture durant tout le trajet du retour jusqu'à Charleroi !"

Le truculent citoyen de Montignies-sur-Sambre est ensuite revenu plus sérieusement sur le déroulement de la rencontre : "Individuellement, je suis content d'avoir marqué mais collectivement je suis déçu de cette défaite. Naturellement, on s'attendait à souffrir au Jan Breydelstadion. Quand je suis monté, à la 62e minute en remplacement de David Pollet, j'ai essayé de jouer mon jeu."

Honnêtement, si j'avais raté cette occasion, je pense que j'aurais pu m'acheter un Labrador !"

Sur la pelouse du Club de Bruges, l'ancien joueur du RAEC Mons a inscrit ce dimanche après-midi le deuxième but de sa carrière en Jupiler Pro League, trois mois après celui planté au Sporting Lokeren (2-2), le 1er août dernier, lors de la 2e journée de championnat. Une réduction du score, à la 87e minute, qui a permis au Sporting de Charleroi d'adoucir les chiffres alors que la domination flandrienne fut totale.

"Le but inscrit à Daknam était plus beau, c'était une belle frappe croisée qui nous avait permis d'ouvrir le score, en tout début de rencontre. Une première réalisation pour une toute première titularisarion en D1, cela reste un souvenir inégalable", poursuit Roman Ferber, dans la mixed zone de l'Olympiapark.

"Ici, mon goal était nettement plus facile à marquer. Je pense que les deux défenseurs brugeois se sont télescopés, du coup j'étais tout étonné de me retrouver seul face à Sébastien Bruzzese. Honnêtement, si j'avais raté cette occasion, je pense que j'aurais pu m'acheter un Labrador !" (rires)

Malgré sa relative facilité, ce but n'était toutefois pas si anodin que cela pour le jeune avant-centre.

"Quand j'étais petit, j'étais un supporter du Club de Bruges. François Sterchele était mon idole. Je rêvais de jouer ici, au Jan Breydelstadion. Pour moi, c'est une grande fierté d'avoir pu marquer sur la pelouse de ses exploits", ajoute Roman Ferber. "Quand je fais trembler les filets, j'ai toujours pour habitude d'imiter sa célébration. Mais quand j'ai réduit l'écart, je n'ai pas effectué son geste, par respect pour lui."

Retour gagnant en championnat après plus de trois mois d'absence

Notre interlocuteur n'était plus apparu en match de championnat depuis le 28 août dernier, lors d'une défaite au Racing Genk (2-0), à la 6e journée.

"J'ai été indisponible durant deux mois suite à une périostite", ajoute le buteur carolorégien du jour. "C'est donc une très grande satisfaction d'avoir pu marquer pour mon retour. Durant ma blessure, j'ai témoigné d'une grande force mentale pour bien revenir dans le coup."