La lutte pour le maintien du Standard à travers les âges

Par Julien Denoël

C’est en 1921 que le Standard arriva de manière définitive en Division 1. Lors de son premier passage, de 1909 à 1914, les Liégeois luttaient quasi systématiquement pour le maintien. Mais sur les 95 dernières saisons, ce n’est arrivé que 7 fois.

Plus une seule fois depuis 1954

On pourrait réduire cette période à une grosse trentaine d’année puisque la dernière fois que le Standard a fleureté avec le fond du classement, c’était en 1954, l’année où il remporta, paradoxalement, sa première Coupe de Belgique.

Malgré tout, les Liégeois n’ont jamais terminé avant-dernier. Antépénultième, oui, et à quelques reprises. Preuve que la crise actuelle est réelle est profonde, la dernière fois que le Standard a terminé dans la seconde moitié du tableau – et encore, c’était la 10e place – c’était en 1987 et 1988.

La dernière fois que le Standard a terminé dans la seconde moitié du tableau c'était 1988

Bruges a fait pire

S’il est aujourd’hui un monstre sacré du football belge, Bruges a pourtant connu quelques années noires. Si le Standard a fleureté quelques fois, il n’a jamais craqué au contraire des Gazelles qui ont connu de nombreux passages en D2.

Entre la fin des années 20 et le début des années 50, le Club est habitué à faire l’ascenseur entre la D1 et la D2 avant de finalement se stabiliser… en D2 ! Quasi toute les 50’s seront vécues dans l’anti-chambre de l’élite. C’est en 1959 que Bruges retrouve l’élite qu’il ne quittera plus.

Anderlecht n'a jamais terminé en-dessous de la 6e place ! Un modèle de régularité.

Anderlecht le très bon élève

Après avoir fait la navette entre les deux premières divisions nationales dans les années 20, le Sporting d’Anderlecht se fixe en D1 à partir de 1935. Depuis, ce n’est que succès, ou presque.

Si les trois premières saisons sont moyennes (8e, 11e, 8e), à partir de 1939, Anderlecht s’impose comme un incontournable du championnat avant d’en devenir le leader incontesté. Depuis cette date, les Bruxellois, n’ont jamais terminé en-dessous de la 6e place ! Un modèle de régularité.