Mignolet sous Wilmots, pas toujours facile
Photo: © Photonews
Samedi soir, Simon Mignolet va jouer ses premières minutes en match officiel depuis l'arrivée de Marc Wilmots. Et essayer de briser le signe indien...
Simon Mignolet doit régulièrement se demander ce qu'il a fait au bon dieu. Peu de sélections nationales peuvent se permettre de laisser sur le banc un gardien de sa trempe. L'Espagne, où Casillas a maintenu dans l'ombre des Valdès ou De Gea, et l'Italie où Buffon phagocyte le temps de jeu, sont de bons exemples. Et la Belgique, donc, où Courtois est indétrônable... La preuve? C'est la sixième fois seulement que Simon jouera sous Wilmots!
Un bilan peu convaincant
Cinq matchs, une victoire, quatre défaites, pour un bilan fictif (les rencontres étant amicales) de 3/15. Voilà pour les statistiques de Simon Mignolet depuis que Marc Wilmots a pris les rênes de l'équipe nationale. Et les deux derniers matchs, à domicile face au Japon et à la Colombie, ont laissé un bien mauvais souvenir... Quant à la seule victoire, en stage de préparation aux USA, elle date de mai 2013 et Mignolet y avait encaissé deux buts (2-4 score final).
Willy vante souvent l'imperméabilité de notre défense, mais lors de ces 5 matchs, Mignolet a encaissé... 10 buts. Là aussi, la comparaison est peu flatteuse avec Courtois, qui dirige effectivement une des meilleures défenses européennes dans les chiffres!
Briser le signe indien
Bien sûr, Simon, avant cette série noire (et l'arrivée de Willy), avait été meilleur, n'encaissant que 8 buts en 9 matchs lors de ses 9 premières caps. Et tout le monde s'accordait à dire qu'il était l'avenir au poste de gardien de but... jusqu'à l'explosion de Courtois. Qui, c'est un fait, est le meilleur choix possible.
La Belgique évoluera avec une défense inédite, et le pauvre Simon risque d'essuyer les plâtres
Les prestations mi-figue mi-raisin de Mignolet avec les Diables depuis 2012 sont à relativiser, mais les faits sont là, et le joueur aura à coeur de convaincre, lui qui a également été critiqué à Liverpool la saison passée. Le souci, c'est que cette fois, comme si le sort s'acharnait, la Belgique évoluera avec une défense inédite - on parle de Meunier et Lukaku titulaires. Ce qui signifie qu'en cas de faux pas, le pauvre Simon risque d'essuyer les plâtres... et de voir la malédiction continuer.
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