Anderlecht perd deux points et voit revenir le syndrome du penalty manqué
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Il y a des soirs comme ça, où tout va de travers. Ce dimanche soir, Anderlecht a encore manqué un penalty. Non, en fait il en a manqué trois, ou Gillet en a détourné trois, c'est comme on veut. Et si en plus les Mauves offrent un but en cadeau, il n'y a rien à espérer.
Besnik Hasi aligne la même équipe que contre Qarabag. Suarez reste donc sur le banc pour la deuxième fois de suite. Tielemans ne revient pas dans l’équipe. Du côté de Malines, Jankovic joue une carte un peu plus défensive, mais doit se passer de Verdier qui est blessé.
Penalty ? A qui le tour ?
Le premier quart d’heure est tout simplement incroyable, et plonge Anderlecht un peu plus dans le doute. On joue depuis six minutes quand Ezekiel se jeter au sol dans le rectangle, tiré par le maillot. Mais nous sommes à Anderlecht alors Praet voit son péno dévié par Gillet. Hanni, bien servi par Claes, trouve la barre, tout comme Defour quelques minutes plus tard dont la frappe est dévié sur la transversale par Gillet.
Okaka va alors bénéficier d’un autre penalty pour une faute légère de Cocalic qui avait pris l’ascenseur. L’Italien veut se faire justice lui-même, mais nous sommes toujours à Anderlecht, alors Gillet arrête encore le penalty sur sa droite (16’).
Les Anderlechtois sont un peu assommés par ce double raté et Malines rentre dans la rencontre. Il faut cependant attendre un peu pour voir les Malinois ressortir proprement, via Volkov dont le centre est repris de la tête par Hanni, mais celle-ci est trop croisée (36’). Defour allume encore une frappe dont il a le secret, mais elle trouve encore la barre (38) avant que Gillet ne mettre sa tête sur coup franc de Defour (42’). Un dernier tir enroulé du droit par Ezekiel, passant à côté, clôture cette première période.
On reprend les mêmes et on recommence en seconde période. Anderlecht joue plus haut et essaie de récupérer le ballon à 25 mètres des buts. Cela finit par payer, et on va encore parler italien dans la capitale. Obradovic centre de son côté gauche, et le ballon arrive chez Dendoncker dont la volée du droit est croquée. Le ballon passe devant Okaka qui dévie du talon et ouvre le score (55’).
Anderlecht a toujours autant de mal à tuer une rencontre
Dans la foulée, les Mauves et Blancs tentent de mettre le deuxième, mais les centres sont imprécis et les reprises croquées. Suarez remplace Ezekiel mais lui aussi est imprécis dans son dernier geste. Praet veut aussi se racheter pour son penalty manqué, mais sa frappe trouve les bras d’un Gillet toujours impeccable.
Malines n'existe plus dans cette rencontre, mais Anderlecht ne tue pas le match. Sylla s'essaie du gauche sur un centre de Suarez, mais le ballon passe à côté. Soudain, les frissons reprennent: l'arbitre siffle penalty pour une faute de main de Cisse. Tielemans doit d'abord se battre avec Sylla pour le tirer, puis s'élance: Gillet le détourne, pour la troisième fois de la soirée. Dans les dernières secondes, De Witte se présente même face à Proto mais Silvio et Deschacht détournent le ballon.
Et dans les arrêts de jeu, l'incroyable se produit. Malines a un dernier corner, et Kara marque contre son camp. Anderlecht perd deux points, de la confiance et une partie de son public qui a sifflé ses joueurs. Une soirée incroyable au Parc Astrid.