Perbet, Pollet, Stevance, Ferber, 4-4-2 ou 4-2-3-1 : quel rôle pour les attaquants de Charleroi ?

Par Edgar Makanga 

Au cours de la saison 2014-2015, la pointe de l'attaque du Sporting de Charleroi faisait la part belle aux pivots comme Cédric Fauré ou Kalifa Coulibaly. Un système qui ne servait pas réellement les intérêts d'un Lynel Kitambala rapidement tombé en disgrâce auprès du staff technique.

Au terme du mercato estival, les trois avant-centres précités ont désormais laissé place à quatre attaquants aux qualités différentes : les expérimentés Jérémy Perbet (30 ans) et David Pollet (27 ans), épaulés par les néophytes Florent Stevance (26 ans) et Roman Ferber (22 ans).

Par rapport à il y a un an, ce nouveau quatuor offensif offre davantage de solutions à Felice Mazzù. Désormais, l'entraîneur carolorégien peut opter aussi bien pour un 4-4-2 que pour un 4-2-3-1. Mais toutes les associations ne sont pas forcément compatibles.

"Jérémy Perbet peut jouer en pointe avec, à ses côtés, un David Pollet en décrochage ou en profondeur, dans un 4-4-2. Dans un 4-2-3-1, Jérémy peut évoluer seul devant mais c'est moins évident pour lui", explique l'entraîneur Felice Mazzù.

Une association Perbet - Ferber semble exclue

"Dans mon esprit, je considère Roman Ferber dans le même rôle que Jérémy Perbet, c'est-à-dire seul en pointe ou avec un joueur à ses côtés. A priori, sauf circonstances particulières, je n'alignerai jamais Perbet et Ferber ensemble en pointe." 

Le technien sambrien poursuit : "Florent Stevance, lui, évolue dans le même registre que David Pollet. Cependant, les deux joueurs peuvent très bien évoluer ensemble dans un 4-4-2, avec un David plutôt en pointe." 

Perbet et Pollet uniquement dans l'axe; Stevance et Ferber peuvent dépanner sur un flanc

Les néophytes Florent Stevance et Roman Ferber affichent davantage de polyvalence que leurs aînés Jérémy Perbet et David Pollet. 

"Dans un 4-2-3-1, Roman Ferber et Florent Stevance peuvent également évoler sur un flanc, contrairement à Perbet et Pollet", ajoute Felice Mazzù, avant de tempérer la vision tactique de son secteur offensif.

"Il s'agit d'une vision théorique. En cas de fin de rencontre particulière, en cas d'infériorité numérique ou bien si je n'ai plus la possibilité d'effectuer le moindre changement, tout peut être chamboulé."