Dossier du stade national: Discordances entre les deux parties

Kevin Jonckheere
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Dossier du stade national: Discordances entre les deux parties
Photo: © photonews

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Aux dernières nouvelles, Anderlecht ne souhaite plus faire partie du projet du stade national dont la première pierre devrait être posée en mars prochain. En d'autres termes, Anderlecht se retire et passe la main à BAM/Ghelamco ainsi qu'à l'Union belge de football. Quelles en sont les raisons ?

Par Kevin Jonckheere à Neerpede,

Ce midi, David Steegen n'a pas voulu entrer dans les détails du retrait inopiné d'Anderlecht dans le dossier du stade national de football. "Dans sa forme actuelle, le projet n'est pas réalisable d'un point de vue financier et structurel", a déclaré le responsable presse des Mauves lors de la conférence de presse du Sporting.

"Il en va de l'avenir du club. Mais la porte reste malgré tout ouverte pour une discussion constructive", a conclu un Steegen bref mais clair.

Van Biesbroeck refuse d'être mis sous pression

Depuis son arrivée à Anderlecht, Jo Van Biesbroeck, ancien PDG de AB InBev et confident d'Alexandre Van Damme, est devenu le nouveau responsable des aspects opérationnels d'Anderlecht. La construction du nouveau stade d'Anderlecht est donc devenu, pour lui, une priorité dans son agenda. Et cet homme d'expérience ne veut en aucun cas se laisser mettre sous pression dans ce dossier.

Cela ne veut pas dire qu'Anderlecht ferme les portes à ce projet même si le club a préféré laisser ça entre les mains de la société BAM/Ghelamco.

Des points de vue trop divergents

"Les points de vues entre BAM/Ghelamco et le club sont trop divergentes", nous a confié une source interne au club bruxellois. En outre, BAM/Ghelamco ne veut pas être un simple constructeur mais veut également avoir sa responsabilité dans l'exploitation du nouveau joujou national. Ce qui signifierait qu'une partie des recettes reviendrait à la société Ghelamco.

Une donne qu'Anderlecht refuserait catégoriquement selon nos sources. Il serait donc inimaginable pour Anderelcht de devoir payer un 'loyer' annuel à la société de construction (environ 11 millions d'euros par an, ndlr.). C'est l'une des raisons principales du retrait du RSCA dans ce dossier.

L'URBSFA dans un rôle de médiateur

A vouloir tout gérer toute seule, la société BAM/Ghelamco s'est un peu brulée les ailes et fait désormais face à un ultimatum: trouver un nouveau locataire ou bien accepter les requêtes des dirigeants Bruxellois. De son côté, Anderlecht veut que l'Union belge de football (URBSFA) joue le rôle d'intermédiaire entre les deux parties.

Un dossier capital pour l'UB également puisque les enjeux sont énormes en vue de l'Euro 2020. Il serait donc judicieux que l'Union belge de football y mette du sien afin de régler les contentieux qui existent entre Anderlecht et Ghelamco.

La construction du nouveau stade national doit être finie pour l'Euro 2020 et devait commencer dans le courant de l'année 2016 selon un échevin de Wemmel, commune limitrophe au parking C du Heyzel. Après l'annonce matinale du Sporting Anderlecht, tout le projet semble désormais être à l'arrêt.

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