Besnik Hasi, ce bricoleur tactique

Par Florian Holsbeek

Le 3-5-2 contre Waasland-Beveren

Après un bon début de match et une avance de deux buts, les Mauves laissent revenir Waasland-Beveren dans la rencontre et c'est deux buts partout à la 76ème minute. Praet n'est plus sur le terrain et Leya Iseka remplace Vanden Borre. Najar va alors prendre tout le flanc droit, Obradovic le gauche, et Gillet reculer au niveau de sa défense centrale, pour évoluer en 3-5-2, avec Suarez en vrai numéro dix.

Cette composition ne durera que dix minutes, mais elle permettra indirectement à Anderlecht  de remporter cette rencontre, grâce à Tielemans dans les dernières secondes. En prépération (Contre Seraing) Hasi avait déjà essayé cette tactique, qu'il ne tentera plus par la suite.

Le 4-3-3 contre La Gantoise

Une très bonne demi-heure pour Anderlecht, et puis plus rien. On arrive dans le dernier quart d'heure et Suarez est déjà descendu, laissant sa place à Ezekiel. Hasi a beau chercher sur son banc ce jour-là, il n'y a plus d'autres joueurs pouvant évoluer au milieu de terrain. Pourtant, il faut remplacer Praet qui tire la jambe. alors Besniksi va revenir à un 4-3-3 qui va être assez bizarre.

Okaka remplace le Soulier d'Or, et l'attaque est alors formée de Sylla, Ezekiel et Okaka. Ils vont tout simplement se regarder dans le blanc des yeux jusqu'à la fin de la rencontre, personne ne trouvant sa place en front de bandière. Un coup dans l'eau pour l'Albanais.

Le 4-4-2 en bord de mer

Après 45 minutes de néant intégral, Hasi change à nouveau son système. Terminé le losange du milieu, il replace Najar (qui avait débuté à l'arrière droit) en tant que milieu droit, Gillet glisse au back droit et le milieu d'Anderlecht est à plat, Praet étant décalé sur la gauche. Si Anderlecht va égaliser sur un autobut, cette nouvelle disposition tactique n'aura que pour seul mérite de permettre aux Mauves et Blancs de se créer deux belles occasions, avanr de finalement s'incliner.

Besnik Hasi doit encore réfléchir, pour trouver la meilleure tactique possible pour ses hommes. Mais il y a bel et bien un point commun entre tous ces schémas tactiques, c'est le manque de jeu en mouvement et de déplacement des joueurs. Il n'y a eu que très peu de combinaisons lors de ces 360 premières minutes de championnat. Et si c'était cela la première chose à trouver pour l'entraîneur d'Anderlecht?