La Turquie, nouvelle idylle des stars ?

Par Johan Walckiers

Galatasaray aurait fait une proposition pour... Zlatan Ibrahimovic. Il est clair que Zlatan ne va pas là où on lui propose trois francs six sous. Telle est la raison principale de l'arrivée des grandes stars dans le pays d'Umut Bulut et autre Fatih Terim. En trois ans, c'est comme si la Turquie avait gagné au Lotto. 

"Je n'y vais pas pour jouer moins, mais parce qu'ici il y a encore de l'argent" a confié Ruud Boffin à Voetbalkrant/Walfoot cette semaine. Le gardien joue pour le club d'Eskisehirspor et gagne un salaire que la plupart des gardiens de Belgique ne peuvent que rêver. 

Wesley Sneijder, Robin van Persie, Didier Drogba, Nicolas Anelka, Samuel Eto'o... Tous des joueurs qui ont fait sensation en Europe mais qui, passé les trente ans, décident d'aller jouer en Turquie. 

Galatasaray et Fenerbahçe : l'argent, et l'espoir

Par exemple, Galatasaray était, il y a dix ans, sur le bord de la faillite, mais compte des millions de fans partout dans le monde. Lorsqu'ils ont décidé de vendre une partie de leurs actions, leur gain s'est élévé à 140 millions d'euros. De plus, le club dispose d'un stade de 52.000 places qui est rempli à chaque match. 

Fenerbahçe faisait partie, en 2008, de la liste Deloitte des 20 clubs les plus riches du monde. Cette année-là, le club a généré pas moins de 160 millions d'euros, seulement de leurs propres activités. 

Bursaspor : plus riche que des équipes italiennes ou françaises

En signant à Bursaspor, Tom De Sutter va voir son salaire se multiplier. Bursaspor ne joue pas le titre, mais se trouve régulièrement dans les places européennes. Le top 5 turc est d'ailleurs plus riche que celui de France (PSG et Monaco excepté), d'Italie, de Belgique, et des Pays-Bas. 

La Turquie est la terre promise pour les joueurs en fin de carrière qui veulent encore gagner quelques euros... Enfin, quelques millions d'euros ! En outre, le niveau de la Super Lig s'est améliorée au cours de ces dernières années. Effectivement, Galatasaray et Fenerbahçe restent un cran au dessus. Mais "tout le monde peut battre tout le monde" selon Ruud Boffin.