Europa League - Charleroi vise l'exploit à Kiev : "On se doit d'encore y croire"

À Kiev (Ukraine), Edgar Makanga

Jeudi soir à 21h00 heure locale (20h00 heure belge), en 3e tour préliminaire retour de l'Europa League, les Zèbres seront confrontés à une lourde tâche au Dynamo Stadion.

Le Sporting de Charleroi, dominé il y a une semaine au Mambourg face au FC Zorya Luhansk (0-2), pourra-il remonter la pente, face à une équipe ukrainienne qui semble maître de son sujet ?

"Après le match aller de jeudi dernier, il y avait de la déception. Le plus important pour le staff a été de remobiliser le moral des troupes en vue du déplacement en championnat à Lokeren. La fatigue était en effet davantage mentale que physique", a souligné l'entraîneur Felice Mazzù.

Les Carolorégiens ne compte pas sacrifier la rencontre européenne de ce jeudi, alors que les Hennuyers reçoivent ce dimanche (18h) le Club de Bruges, pour la 3e journée de Jupiler Pro League.

"Nous sommes des professionnels, des compétiteurs. Nous n'avons pas effectué près de 2.000 bornes vers l'Ukraine pour se promener. En football, tout est possible. Une exclusion et/ou un but rapide peuvent orienter le déroulement d'une partie. On se doit d'encore y croire."

À Kiev, nous pouvons très bien inscrire cinq buts comme on peut tout à fait en prendre six." 

Du côté des joueurs, le son de cloche est identique : Charleroi veut vendre chèrement sa peau.

"Le match de jeudi est très important car atteindre les barrages de la phase de poules de l'Europa League était l'un des objectifs du club", ajoute Sébastien Dewaest.

"Le plus important, à l'issue de la rencontre, sera de ne pas avoir de regrets. Luhansk est plus fort que nous mais dans le football, tout est possible. Au match aller, nous avons tout de même trop subi en les laissant jouer", estime le défenseur central. "Mais au fur et à mesure de ces rencontres européennes, nous engrangeons de l'expérience. Même en ayant affronté le Beitar Jérusalem. Il appartient à nous de confirmer cet apprentissage sur le terrain."

Le mot de la fin pour l'attaquant Roman Ferber : "Toutes les options sont jouables ce jeudi. Un match de football dure 90 minutes et 90 minutes, c'est très long. À Kiev, nous pouvons très bien inscrire cinq buts comme on peut tout à fait en prendre six."