Sporting de Charleroi: comment battre le Beitar Jerusalem?

Par Florian Holsbeek

Le Beitar Jerusalem, c'est un club que tout le monde connaît, comme ça, de nom. Après la double confrontation contre les Kazakhs d'Ordabasy, que pouvons nous retenir de cette équipe israélienne?

Ce que nous savons déjà, c'est que la rencontre du 23 juillet à Jerusalem sera chaude, très chaude. Les supporters sont considérés comme hostiles, et à juste titre. Les Zèbres seront bien reçus. Mais comme tous les fanatiques, ceux-ci peuvent très vite se retourner contre leur propre équipe en cas de mauvaise performance. Ce seront des évènements que les hommes de Mazzù devront gérer.

Le Beitar Jerusalem aime les espaces

Dans un système qui varie entre le 4-3-3 et le 4-2-3-1, le Beitar esr une équipe qui aime les espaces. Avec Atzily sur la droite et Nachmani sur la gauche, le Beitar peut compter sur deux ailiers rapides, qui profitent des espaces laissés par l'adversaire. En plus de la vitesse, ce sont des joueurs techniques qui peuvent poser des problèmes et qui tombent rapidement au moindre contact.

Ces deux ailiers peuvent s'appuyer sur un attaquant très solide: Dovev Gabbay. Cet Israélien de 28 ans est un battant, qui sera là sur chaque ballon, profitant de la moindre erreur de la défense adverse. Son but de renard des surfaces contre Ordabasy montre aussi ses qualités.

Le point faible: le gardien sur les corners

Les Israéliens ont le sang chaud, et ils peuvent faire déjouer leurs adversaires grâce à cela. Lors des moments chauds contre les Kazakhs, ils n'hésitent pas à provoquer et à faire sortir l'adversaire du match. Les Zèbres devront donc garder la tête froide, et ne surtout pas tomber dans le panneau afin de rester dans la rencontre.

S'il y a bien un point faible dans cette équipe, c'est la défense sur les coups de pied arrêtés. Les Kazakhs ont été très dangereux, surtout sur les corners rentrants. La défense du Beitar n'est pas des plus strictes et le gardien, Boris Kleyman, est assez fébril dans ses sorties au poing.