Voici le nouvel organigramme du Royal Mouscron-Péruwelz !

Par Edgar Makanga

Après avoir triomphé lors des dix derniers mois des divers obstacles précités, le président Edward Van Daele savourait l'heureux dénouement du dossier de reprise du Royal Mouscron-Péruwelz.

Le fonds d'investissement maltais Gol Football Malta LTD, détenu par l'Israélien Pini Zahavi, a donc racheté 90 % des parts du club frontalier. Pour autant, il ne faut pas s'attendre à voir le deuxième agent le plus influent au monde fréquenter tous les quinze jours les travées du Stade du Canonnier.

Le nouveau propriétaire ne souhaite pas se mettre en avant dans la gestion opérationnelle quotidienne du club"

La présidence du RMP reste d'ailleurs entre les mains d'Edward Van Daele. "Il y a eu un consensus autour de mon nom pour que je demeure à mon poste", déclare l'avocat.

"Ceci a été voulu aussi bien par les administrateurs mouscronnois que par le nouvel investisseur. En effet, ce dernier ne souhaite pas se mettre en avant dans la gestion opérationnelle quotidienne du club. Mais naturellement, il aura son mot à dire dans le contrôle et la prise de décision."

Malgré tout, et comme il l'a souvent répété ces dernières semaines, Van Daele ne compte pas s'accrocher éternellement à sa fonction : "Je n'envisage pas de me maintenir président jusqu'à mes 100 ans. Il y a suffisamment de talents dans la région pour prendre mon relais à un moment donné."

Jean-Luc Gripond et Teni Yerima détiendront les clés du Conseil d'Administration

Les principaux changements dans le nouvel organigramme se marqueront au sein du Conseil d'Adminstration. Exit Frédéric Paquet et Jean-Michel Vandamme, qui représentaient les intérêts du LOSC, l'ancien partenaire des Hennuyers. Place désormais à Jean-Luc Gripond et Teni Yerima, le tandem mandaté par Pini Zahavi pour mener à bien le rachat du club frontalier.

Le Français s'occupera particulièrement de la gestion financière du RMP, tandis que le Camerounais supervisera la direction sportive des Hurlus, qui demeurera dans les mains de Roland Louf.

"Quant aux autres administrateurs, il est acquis qu'ils ne resteront pas tous à leur place", poursuit Edward Van Daele. Car malgré l'apparence du vote à l'unanimité, la validation du rachat du Royal Mouscron-Péruwelz ce mardi ne s'est pas produite sans heurts ni sacrifices.

"Effectivement, une partie du Conseil d'Administration a dû renoncer à son pouvoir. Mais il s'agissait d'un impératif absolu, pour le bien du RMP et de la région de Wallonie Picarde."

Le sacrosaint ancrage régional cher au président a cependant été respecté. "En cas de non-respect du cahier des charges imposé au nouvel investisseur, une clause permettra aux administrateurs mouscronnois de récupérer 51 % des actions du club, à un coût symbolique", conclut l'avocat.