Les non-transferts les plus fous de la D1 belge

Ils auraient dû être les stars de notre championnat, enflammer les pelouses du Staien, du Gaverbeek ou du Tondreau... Finalement, ils nous ont "échappé" parce qu'ils ont été jugés trop courts. Top cinq des plus grands ratés de la D1 belge.

Patrick Vieira - Anderlecht

Alors que le milieu de terrain franco-sénégalais effectue ses premières passes en tant que professionnel à l'AS Cannes au début des 90s, Constant Vanden Stock apprend qu'il devrait aller jeter un oeil sur ce grand maigre. Trois scouts se rendent donc au Parc des Princes pour le voir évoluer contre le PSG, mais seul Raymond Goethals insiste pour revenir le voir. Il n'en sera rien, Pat signe au Milan AC quelque temps plus tard, puis à Arsenal, puis devient champion du monde, d'Europe...

Jari Litmanen - Germinal Ekeren

En 1992, un certain Jari Litmanen - qui vient de planter une cinquantaine de goals en quelques années en D1 finlandaise - vient frapper à la porte d'Ekeren. Testé dans l'équipe alors coachée par Urbain Haesaert, il est jugé insuffisant. Litmanen rejoint par la suite l'Ajax avec qui il remporte quatre Eredivisie, trois Coupes des Pays-Bas et surtout une Champions League. En plus il aurait pu servir longtemps : il a stoppé sa carrière à 40 ans...

Emad Meteb - Standard de Liège

Quand le Standard annonce le transfert de l'Egyptien Emad Meteb, les dirigeants rouches sont persuadés d'avoir en lui le digne successeur de Dieumerci Mbokani, parti à Monaco. Problème : le joueur arrive avec du retard à Liège, justifiant cela par un appel de l'armée et des soucis de visa. En fait, le buteur (10 goals en 17 matchs cette saison-là) est en train de renégocier un contrat avec son club d'El Ahly Cairo où il va gagner un million de $ par an.

Kolo Touré - Anderlecht

En novembre 2000, Kolo Touré vient faire un test de deux semaines au Parc Astrid. Il joue même un match amical avec l'équipe réserve. Mais, pas convaincu, l'entraîneur Aimé Antheunis lui propose même de remballer ses affaires avant la fin de son stage. En pleurs, le solide défenseur retourne en Côte d'Ivoire... pour deux ans, vu qu'il signe à Arsenal en 2002.

Angel Di Maria - Anderlecht

Les Bruxellois sont décidément très forts pour laisser échapper des pépites. En 2006, Angel Di Maria (17 ans) est proposé au Sporting, qui vient de transférer sa colonie argentine (Frutos, Pareja, Biglia, Leiva). Mais le Sporting refuse : « J’ai parlé avec son entourage » expliquait Werner Deraeve, scout à l’époque pour le Sporting d’Anderlecht, à SudPresse. Il voulait venir en Europe. Je l’ai proposé à Anderlecht et fais le forcing pour qu’il signe ». Mais Anderlecht ne fait pas le pas de mettre 700 000€ sur la table, un an plus tard l'ailier signe à Benfica, avec la réussite que l'on connaît par après...