Ricardo Faty : "Nous sommes tous derrière José Riga"
Photo: © photonews
Suis Walfoot dès à présent sur WhatsApp !
Après le non-match du Standard mardi soir, sur la pelouse de Courtrai (3-1), les joueurs liégeois doivent absolument réagir samedi après-midi (18h), face au Club de Bruges. Alors que la pression est maximale autour de José Riga, le médian franco-sénégalais vole au secours de son entraîneur.
Par Edgar Makanga
"À Courtrai, nous avons trop abusé de longs ballons et nous n'avons pas respecté les consignes", concédait Ricardo Faty. "Notre rencontre a été très décevante mais on doit rester positif : il reste encore la moitié des points à distribuer. Nous avons pris du retard mais il faut rester optimiste."
Alors que le Standard est actuellement bon dernier des playoffs 1, les Principautaires abattront sans doute l'une de leurs dernières cartes samedi après-midi (18h), lors de la récéption du Club Bruges.
"S'agit-il d'un match pour la dernière chance dans la course à l'Europe ? Avant le match de mardi à Courtrai, on avait dit la même chose", soulignait le numéro 4 liégeois. "Cependant, nous sommes obligés de rebondir et d'afficher une autre mentalité. Accrocher une place européenne demeure notre objectif."
Alors qu'Axel Lawarée, le conseiller sportif du président Roland Duchâtelet, a admis mardi soir que le Standard était bel et bien en crise, la pression est maximale autour de José Riga.
Les choix tactiques et le manque de poigne de l'entraîneur sont sous le feu des critiques, aussi bien de la part de certains observateurs que de la part des supporters rouches. De plus, son bilan comptable (16/33, soit 48 %) souffre de la comparaison avec celui de son prédécesseur Ivan Vukomanovic (28/39, soit 72 %).
"Nous sommes tous derrière José Riga", poursuivait Ricardo Faty, que l'on ne peut certainement pas suspecter de copinage puisque son temps de jeu est en chute libre depuis le départ d'Ivan Vukomanovic.
"Je me sens un peu responsable de la défaite à Courtrai. En retrouvant une place de titulaire, j'ai eu l'occasion de prouver ma valeur mais je n'ai pas saisi ma chance. J'assume mes responsabilités."
Les supporters doivent rester solidaires des joueurs"
Comme souvent en temps de crise, le public de Sclessin pourrait prendre ses favoris en grippe.
"Le club doit rester uni. Pour que le Standard puisse terminer la saison pied au plancher, les supporters doivent rester solidaires des joueurs et vice-versa. Tout est encore possible", ajoutait le milieu de terrain.
Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot